Vous vous rappelez de mon obsession dont je vous parlais hier et qui m’empêchait de dormir? Eh ben voilà, ce matin j’ai craqué, IL FALLAIT que je le fasse, ce donburi de malheur. Alors je suis allée au marché pour voir s’il y avait des oursins, et heureusement (pour ma santé mentale) j’en ai trouvé. J’ai sauté au plafond quand j’ai vu le prix, du coup j’en ai acheté que deux… Et sans mauvais jeu de mot (en fait si) il faut pas avoir des oursins dans les poches pour pouvoir en acheter !
Dans la recette que j’avais vue à la télé le chef japonais avait utilisé des oeufs de saumon qu’il avait lui-même mis en saumure. Vous serez d’accord avec moi pour sauter cette étape, ça prend 6 mois et franchement je suis pas trop d’humeur pour aller à la pêche. Et pis d’abord y a que les ours qui arrivent à les attrapper, les saumons. Donc j’ai opté pour un petit pot, qui m’a coûté presqu’autant que mes deux oursins, et encore j’ai choisi des oeufs de truite, légèrement moins chers. De toutes façons j’aime pas les oeufs de saumon, c’est trop gros et trop salé pour moi. Ceux-là sont juste parfaits, enfin à mon goût.
En ce qui concerne les oursins, c’est une autre histoire. D’abord c’est le poissonnier qui les choisit pour vous, ensuite vous vous débrouillez pour les ouvrir, c’est pas son problème. Heureusement que je ne suis pas une chochotte pour tout ce qui concerne les fruits de mer, je sais vider et lever les filets d’un poisson, ouvrir des huîtres (oui monsieur!), couper des tentacules de poulpe sans tourner de l’oeil.
Mais euh pour les oursins, on fait comment? Je me suis dépatouillée comme j’ai pu, dans l’évier, pour ne pas repeindre la cuisine avec la flotte odorante contenue dans la coque. J’ai débord percé avec la pointe d’un couteau, puis j’ai découpé le pourtour avec des ciseaux de cuisine. A l’intérieur c’est un peu cra-cra, mais une fois que c’est nettoyé (comme sur la photo au-dessus), c’est plus appétissant. On enlève les langues de corail avec une petite cuillère et hop dans la bouche! Enfin d’abord dans le donburi, ensuite dans la bouche!
Donburi de luxe 1: oeufs de truite et corail d’oursin
(pour 1 pers)
-1 bol de riz chaud (idéalement du riz rond, mais je n’en avais plus)
-1 càs de sauce soja
-1 càs d’algues séchées en paillettes (varech, wakamé…)
-2 càs d’oeufs de truite
-1 oursin
Nappez le riz chaud de sauce soja, avec un pinceau (ou simplement une cuillère).
Parsemez de paillettes d’algues (ici du varech séché).
Recouvrez partiellement d’oeufs de truite.
Ouvrez les oursins et retirez le corail.
Déposez-le au milieu des oeufs et servez.
Pour faire genre, dégustez avec des baguettes. Sinon avec une cuillère, pour les nuls.
Il y aura un autre donburi de luxe à venir. Suspense…
Obsession²
Moa c’est tes cheesecakes qui m’obsedent, depuis que je les ai vus hier, je ne cesse d’y penser, en plus j’avais trouvé une recette de cheesecake il y a qqs jours et je comptais l’essayer (mon 1er cheesecake), maintenant c’est clair que je préfère suivre ta recette… par contre le donburi ça a l’air super beau (de toutes façons toutes tes photos sont toujours superbes) mais c vraiment pas pour moa (oui, je sais, c’est pas tres fin de dire qu’on aime pas sans avoir gouté, mais les oeufs de poisson, et le poisson cru ça passe pas).
j’aime beaucoup ton blog meme si je ne commente que rarement!!
Hum un vrai plaisir de parcourir ce blog dont les photos sont magnifiques et les plats très TRES appétissant!
@Moa:ha ha ha!à mon tour de rendre fou les autres avec mes propres obsessions lol Je comprends que ça ne t’attire pas, les oeufs de poisson et le poisson cru, je vis avec qqn qui déteste le poisson et toute forme de fruits de mer!
@Frémione:merci merci!Je suis contente que mes photos donnent faim à mes lecteurs
Quelle délicieuse idée ! J’avais fait l’an dernier des sushis d’oursin, et le petit goût iodé des oursins allait divinement bien avec la larme de sauce soja.
ça doit être aussi bon que c’est beau ! j’adore cette recette. je découvre ton blog et je crois que je vais y passer pas mal de temps … bon dimanche !
On dirait des toutes petites langues. Mais y’a pas grand chose dedans.
Je me souviens en avoir mangé en vacances quand j’étais petite, des oursins, mais du coup c’était pas moi qui avais payé la note…
Et sans indiscrétion, c’est cher mais à quel point ? Parce que moi je saute déjà au plafond quand je vois le prix du saumon sauvage chez le poissonnier…