Par où commencer? J’ai effectué ce voyage il y a 5 mois déjà et pourtant j’ai l’impression que c’était hier. Cette expérience fut tellement riche en sensations, en découvertes et dépassement de soi qu’il m’a fallu un peu de temps pour digérer tout ça (c’est du bla-bla pour dire que je procrastine en fait).
Alors au tout début de cette aventure, il y avait cette fille un peu folle (moi), qui voulait réaliser son rêve de gosse: retourner en Asie et découvrir la street-food (pendant que d’autres rêvent de licornes mauves et de robes de princesse…). Oui j’avoue qu’il faut être un peu fou/courageux/inconscient pour voyager seul dans un pays inconnu dont on ne connaît ni la culture, ni la langue, ni l’écriture. Surtout quand on est une fille: on ne sait jamais ce qui peut arriver. Car il m’est arrivé des trucs, sans gravité je vous rassure, mais ça ne serait sûrement pas arrivé si j’avais été un mec (je vous en parle plus tard, tintintin ça c’est du teasing). Mais à vrai dire je n’étais pas complètement seule, j’y ai rejoint Chia-Chi, une amie taïwanaise qui était aux Beaux-Arts avec moi, et que je n’avais pas revue depuis 7 ans.
Fil dentaire du plateau de l’avion: on dirait les petites scies des lutins qu’on met sur les bûches de Noël un peu kitsch.
Je débarque donc à Taipei après un vol direct et interminable de 13H, dans un avion à moitié vide et qui sentait le prout. Innommable. Mes voisins chinois s’étaient bien lâchés autour de moi pendant leur sommeil, j’ai cru que j’allais mourir asphyxiée.
Ma copine m’ayant recommandé d’arriver avec une petite laine à cause de l’hiver qui s’installait, je découvris finalement qu’elle avait la même notion du froid que ma famille: à 6H du matin il devait déjà faire 30°C, je rêvais d’une douche et mes cheveux ressemblaient à ceux de Monica à la Barbade (it’s the humidityyy !!!). Elle m’attendait à l’aéroport, près d’un énorme troupeau de fans amassés autour d’un grand maigre à lunettes, que je ne reconnaissais pas: c’était Novak Djokovic. Ah c’était à lui que j’avais coupé la route devant l’escalator, sans savoir qui c’était! (m’en fous, j’aime pas le basket)
Il y avait aussi la pétillante Yuhui (prononcer « Wu Hé »: j’apprendrais plus tard que rien ne se prononce comme chez nous, ce qui augurera de superbes dialogues de sourds), une couchsurfeuse qui bossait au terminal et avec qui j’allais vivre un super food-trip quelques jours après. Je ne l’avais pas reconnue sous son masque qui protégeait son nez et sa bouche (quelle idée de mettre un masque à un premier rendez-vous, heureusement qu’elle m’avait fait signe). Ce masque, ce n’était pas pour se protéger de la pollution ou de la peur des microbes, mais des clients chinois qu’elle voit à longueur de temps à son travail: elle les déteste et ne veut pas qu’ils la voient leur tirer la langue ou faire une grimace (je verrais plus tard que les taïwanais détestent vraiment les chinois, et j’arriverai même à les différencier) !! Il paraît aussi que la plupart des filles en portent un pour cacher leur petit nez fraîchement refait, le temps qu’il cicatrise. Je vous l’avais dit que c’était une autre culture!
Dans le bus, on a sept ans de potins à rattraper, et je me rends compte qu’elle a gardé un français quasi parfait, alors qu’elle ne le pratique plus depuis longtemps. Elle me demande si j’adore manger les euh… comment tu dis déjà? Elle dessine alors une spirale avec sa main devant son ventre et je comprends:
–Ah oui les abats?
-Oui c’est ça, les abats. Tu aimes?
-J’adore ça, moi!
-Tant mieux, car il n’y a que ça ici!
Hummm je sens que ce pays va me plaire…
A suivre…
Non mais c’est quoi ce teasing insupportable?
C’est parce que la suite est seulement en cours d’écriture
la suite, la suite, la suite, la suite….
Zut alors, je reste sur ma faim là ! Et moi non plus mes rêves ne sont pas peuplés de petits poneys gambadant sur des arcs-en-ciels (je les mange ), vive la street food ! A bientôt pour le prochain épisode j’espère.
Ah les cheveux de Monica à la Barbade… j’ai souvent eu ce problème aussi!
Oh là là vite la suite……. c’est trop ouf !
La suite, la suite! des abats, des abats!
La suite, la suite, la suite! (m’enfin, je me passe des abats…) (oui, je sais) (mais tout de meme, la suite, la suite)
Argh ! Je veux la suite ! (je vois après coup que tout le monde dit la même chose). J’adore tes récits de voyage alors quand j’ai vu que j’étais déjà arrivée à la fin du texte j’ai frémi J’espère que la suite va arriver très prochainement !
Mais ces chinois sont de gros dégueulasses en fait (tu m’as bien fait rire avec ton histoire dans l’avion)..!! Bon, vivement la suite, parce que tu as l’art et la manière de nous tenir en haleine là!!
Woohoo! Enfin le récit de ton périple à Taiwan!!! Hehe, ça nous fera patienter le temps que tu te décides à nous raconter la Corée! Mais tu n’es pas dingue du tout, je rêve de retourner en Asie (j’y suis allée la première fois il y a 2 ans, et tout était tellement nouveau mais familier en même temps, c’est assez drôle) et la bouffe, ne m’en parle même pas, j’en salive!!
C’est beauuu ! Bisous
super j’attends la suite !!!
Ohalalala!!
Tu as réalisé un de mes rêves tu sais =)
J’ai hâte d’en savoir pluuus!
oui vivement la suite
Alors la j’attend la suite avec impatience, car je m’envole pour Taiwan 10 jours en mai =)
Vite…la suite
Je me suis arrêtée à Djokovic. MAIS AAAAAAAAAAAAH! (Non, j’ai lu le reste, quand même!)
Heu Djokovic, c’est du tennis pas du Basket On attend la suite avec impatience.
Tu lui as vraiment coupé la route? A Djokovic je veux dire!!! OMG OMG OMG
Tu as du courage de gouter à la street food je pense que je n’aurai pas eu confiance