Arctic Monkeys !!!

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Hier soir avec Mister T, on a bravé le froid pour aller nous réchauffer avec Arctic Monkeys: un vrai tsunami de rock’n’roll qui a submergé le Zénith de Caen pendant presque 2 heures. Deux heures d’énergie pure et dure, au bout desquelles j’en suis ressortie ravie mais en manque, comme lorsqu’on descend d’une montagne russe et qu’on a qu’une seule envie, remonter dans le wagon !

J’ai toujours adoré le rock anglais, et ces dernières années les tubes des ptits gars de Sheffield ont souvent tourné en boucle dans mon I-Pod. C’est donc sans aucune hésitation que je me suis ruée sur les billets de concert, bizarrement encore disponibles jusqu’au jour J. Moi qui suis une grande stressée de la nature en matière de ponctualité (genre j’arrive plus d’1H avant mon train, quand je dois prendre l’avion je ne dors pas de la nuit), j’avais prévu d’arriver bien à l’avance pour faire la queue. Mais c’était sans compter ce froid sibérien, ou plutôt arctique pour être dans le ton ^^ Dans la voiture c’était limite si j’allais pas faire une attaque: « Roule pas trop vite, y a du verglas sur la route…Mais dépêche-toi, ils vont bientôt ouvrir les barrières!« .
On est arrivé juste à temps pour l’ouverture, et bizarrement il n’y avait qu’une petite centaine de personnes. Personnes très jeunes d’ailleurs, très chevelus, très acnéiques, très collégiens. Mister T et moi eûmes la même réflexion, au même moment: il fallait se rendre à l’évidence, on était les plus vieux de la foule…

Miles Kane, qui assurait en première partie.

Je suis sûre qu’ils n’ont jamais connu les walkmans, qu’ils n’ont jamais du enregistrer de chanson à la radio, puis la réécouter en boucle pour recopier les paroles sur un bout de papier (au mieux, y avait les paroles dans OK!Podium à l’époque). On était au milieu des Kévina et des Jason, avec au choix une mèche à recoiffer toutes les 5 secondes ou un slim à remonter sur les fesses parce que la ceinture trop ajustée c’est so 1994.
Moooon dieuuuu, que fait-on ici? Eh bien on était tous là pour la même raison, remuer notre popotin devant Alex Turner et sa bande! Et vous savez quoi? Quand la musique a démarré, j’avais soudainement rajeuni de 15 ans ^^

Après la prestation vitaminée de Miles Kane (qui avait fondé Last Shadow Puppets avec le leader d’Arctic Monkeys, dont vous connaissez sûrement cette chanson), les voilà enfin débarquant sur scène, sous un tonnerre d’aplaudissements (Jacques Martin sors de ce corps) et les « Alex je t’aiiime » des lolitas. Après le costume fuchsia très sixties de Miles Kane, on a droit à un look très fifties, le chanteur arborant une banane très rockabilly, à mi-chemin entre Fonzie et Fry (de Futurama): THE cool guy ! (En tout cas ça change de cette non-coiffure)
Ca commence fort avec du son lourd et brut de décoffrage, grâce à « Don’t sit down ’cause I’ve moved your chair« . C’est puissant (surtout quand on est au 1er rang), on a l’impression de rouler dans un Hummer lancé à 200 à l’heure et de tout écraser sur son passage. Bon je ne vais pas vous dérouler toute la setlist, mais Arctic Monkeys c’est pas que de la grosse guitare bien virile et graissée à l’huile de moteur, c’est aussi des ballades romantiques comme Reckless Serenade (ok l’attitude du chanteur est lolilol) ou Cornerstone. On a dansé, on a sautillé comme des wallabies, on a chanté à tue-tête… Oh the boy’s a slag, The best you ever had, The best you ever had… Bref, je suis redevenue une fluorescente adolescente l’espace d’une soirée…

(Eh oui,ça m’arrive de parler d’autre chose que de bouffe!)