Il y a quelques mois j’avais participé à un concours autour des vins des Côtes de Gascogne et devinez quoi? J’ai gagné le premier prix hihi! Grâce à mes chips de parmesan à la ricotta et à la tomate séchée, j’ai remporté deux superbes voyages, effectués cet été: un petit tour au pays basque en juin et un autre en Gascogne en juillet! Oui, je vous le concède, j’ai été très gâtée!
Commençons par mon premier voyage, sur la côte basque. J’y allais en terre inconnue, accompagné de Mister T et Mini Piment (eh oui j’avais le droit de venir avec ma petite famille, trop chouette!). Après 1H d’avion et un peu plus en voiture de location (fournie également par l’agence Indie, merci mille fois), nous voilà arrivés au gîte Beltzenia, situé à Urrugne.
Une avalanche de chèvrefeuille
Niché sur une colline surplombée par des arbres gigantesques, sous lesquels se reposaient des chevaux, ce havre de paix nous apparut comme une oasis de fraîcheur, après la canicule alsacienne. Nous avons été accueillis très chaleureusement par Amaïa et son mari, qui tiennent cet établissement splendide, en face de leur maison. Nous sommes logés au dernier étage, dans une belle chambre bien décorée, qui, comme les autres chambres, porte le nom d’une variété de pomme ancienne. La vue depuis les fenêtres est pittoresque: d’un côté nous avons le coucher de soleil sur la ville et de l’autre, le jardin d’oranger et de citronniers.
Après s’être reposé, nous allons dîner à Bayonne au restaurant Le Pavé. Situé au coeur de la vieille ville, au pied de la cathédrale, j’avoue qu’il n’était pas facile d’accès en voiture, j’ai cru qu’on n’allait jamais pouvoir se stationner. Malgré le gros retard, la patronne nous a ouvert les portes avec un grand sourire, ouf!
En entrée j’avais pris un « marmitako » (soupe de bonite) et Mister T une salade de tomates anciennes. C’était très bon, c’est rare de trouver de la soupe de poisson au restaurant et celle-ci m’a rappelée celle de mon père. Même Mini Piment a adoré, malgré le piment d’Espelette! Ensuite arrivent une papillote de poissons (merlu, saumon et bonite si je me souviens bien) pour moi et un tataki de boeuf pour lui. Là encore rien à dire, le poisson est fondant à souhait et la viande est excellente. En dessert, une soupe de fraise et un crumble à la rhubarbe viennent clore ce repas sans fausse note! A un moment de la soirée, un enterrement de vie de garçon est venu légèrement troubler l’ambiance, les hommes étant venus chercher les filles qui mangeaient dans une autre salle du restaurant. Ils ont embarqué Mister T mais heureusement pour lui, c’était juste pour qu’il les prenne en photo 🙂
Après une bonne nuit de sommeil, nous avons droit à un petit-déjeuner gargantuesque à la mode espagnole (la patronne vient de l’autre côté de la frontière, son accent typique ne trompe personne). Nous découvrons le pan tomaca, autrement dit des tartines de pain grillé, frottées avec de l’ail, arrosées d’huile d’olive et nappée de coulis de tomate crue. Une petite tranche de jambon ibérique au-dessus et nous étions au paradis. Par contre pour l’haleine c’était plutôt l’enfer 🙂 Pour les becs sucrés il y a du gâteau basque à la confiture de cerise noire, des confitures maison et du jus de pomme produit sur place, dans la cidrerie de l’exploitation. Il faut vraiment être difficile pour ne pas se régaler!
Nous partons ensuite nous balader à Saint-Jean de Luz, à peine à 5 min, où je vais faire des emplettes dans la boutique du port: des conserves de poisson et de fruits de mer à gogo, comme cette terrine de bulots à l’ail qui m’a fait regretter de n’en avoir acheter qu’en un seul exemplaire. J »ai aussi craqué pour des caramels au piment d’Espelette, aïe, aïe, aïe !
Alertés par de la musique dans la rue, nous suivons un long cortège qui se dirige vers le centre de la ville, où l’on assiste à des spectacles de danse traditionnelle basque. L’ambiance est à la fête, tout le monde est élégant, les petits comme les grands. J’ai l’impression d’être dans un livre illustré pour enfant, où chaque personnage a mis son plus joli costume pour parader le dimanche. On s’amuse à se prendre en photo avec des musiciens basques, Mini Piment observe avec curiosité les couronnes de fleurs bien épinglées sur la tête des jeunes filles, tandis que je tombe en pâmoison devant les boutiques de charcuterie.
Ah, j’adore cette ville! Et pour ne rien gâcher, il y a aussi la grande plage qui donne sur l’Atlantique, ça donne envie de faire plouf ! Mais faute de pouvoir me baigner, je me rafraîchis autrement, avec une bonne glace fraise/piment d’Espelette de chez Pariès! Je n’ai pas craqué pour les fameux macarons de saint-Jean de Luz, j’avais déjà les bras chargés de conserves de poisson ^^
Sous les conseils d’Amaïa, nous prenons la direction d’Hendaye (ville qui me rappelle Bixente Lizarazu, le beau gosse de mes rêves quand j’étais ado). C’est très joli mais nous n’y restons pas: au bout de la marina, nous grimpons sur une navette qui nous emmènera en Espagne, en même pas 5 minutes! En 24H, Mini Piment aura fait son baptême de l’air et de la mer! A la frontière nous débarquons à Hondarribia en début d’après-midi pour aller visiter non pas des musées mais… la rue des bars à tapas! Hihi! On ne se refait pas! Et puis c’est Amaïa qui nous l’avait conseillé, il paraît qu’ils sont champions d’Espagne de pintxos dans le coin, ça rigole pas hein! Elle nous a fortement suggéré d’éviter de manger comme les touristes, c’est-à-dire de commander une dizaines de tapas et de rester manger pendant 1 heure comme tout bon français. Non non, c’est pas comme ça qu’on fait là-bas. Il faut picorer afin de pouvoir faire le tour des bars sans rouler sur soi-même ^^
Alors on a fait comme elle a dit: dans le premier, on a grignoté des tartines (anchois et crevettes pour moi, omelette et fromage pour lui) et goûté à la sangria du patron qui n’était pas top (tout comme le pain tout sec).
Nous sommes ensuite allés nous poser juste à côté chez Gran Sol, le fameux champion. Alors là on est sur une autre planète, c’est presque de la haute gastronomie: risotto à l’encre, calamar grillé entier, foie gras à la plancha avec morue fumée (dévoré à moitié par ma fille, pfff), champignon farci à la mousse de fromage… et leur sangria est excellente! Amaïa nous avait prévenu que ça allait être cher mais franchement, à 3,90€ la portion, je demande à voir ce qu’on peut avoir pour ce prix dans les bars à tapas en France!
On migre vers un dernier bar, juste par gourmandise: je me régale avec des calamars à l’encre sur des pommes de terre et lui avec une tartine avec du jambon cru, de la mousse de foie et une sauce à la mangue! Le choix était difficile! Non, le plus dur dans tout ça, ce fut de reprendre le bateau pour rentrer …
Après une courte pause au gîte, nous repartons vers Bayonne pour dîner au bistrot Itsaski, au bord de la Nive, la rivière qui traverse la ville. L’accueil est très sympa, dommage qu’il y ait des deux roues qui se croient sur un circuit GP en passant devant la terrasse, à chaque passage j’étais au bord de l’infarctus…Niveau cuisine, c’était très bon, simple mais honnête. Ils ont le certificat de maître restaurateur, et ça se ressent dans les assiettes: les produits sont d’une fraîcheur remarquable et tout est fait maison. Je prends des piquillos farcis à la morue, et lui une assiette de charcuterie locale. Ensuite je craque pour le merlu à la plancha avec des penne au coukis de crustacés (miaaaaam) et lui pour du faux-filet de boeuf. En dessert il y avait une tarte aux pommes que j’ai oublié de prendre en photo, faut dire qu’après la journée qu’on venait de passer, j’étais un peu fatiguée…
Grosse pression le lendemain car j’étais attendue pour faire la démo de la recette qui m’avait permis de gagner ce séjour! Après avoir fait la connaissance de l’équipe de l’agence qui représente les vins des Côtes de Gascogne, je m’active derrière les fourneaux avec Marion, pour confectionner mes chips de parmesan. Evidemment, rien ne se passe comme prévu, il fait chaud, les emporte-pièces ne font pas la bonne taille mais on arrive à sortir quelque chose de correct. Nous ne sommes pas dans les temps, mais les invités ne sont pas à l’heure, donc tant mieux! La démonstration s’est déroulée dans un cadre convivial, en compagnie des producteurs de vins des Côtes de Gascogne et de quelques cavistes locaux.
Je vous parlerai des vins lors de mes aventures en Gascogne avec Philou et Sylvain ….En attendant, tchinnn ! Et bonne rentrée à tous !
Je ne remercierai jamais assez l’agence Indie pour l’organisation de ce séjour qui s’est déroulé à merveille ! Marion tu assures du tonnerre!
Magnifique récit d’un séjour qui donne envie de retourner en vacances !
ah ça me rappelle mes trois jours au pays basque en novembre dernier, il faisait 25degrés, un ciel bleu comme en été, les tapas m’ont bluffée, j’ai adoré!!! d’ailleurs ça m’a tellement plu que nous avons réservé deux billets d’avion pour y retourner en novembre, mais c’est pas sûr qu’on ait le même temps que l’an dernier!!!! en tout cas bravo pour tes deux prix, c’est super sympa de gagner des séjours et de nous en faire profiter, Mme la journaliste tu as bien commenté c’était passionnant!
Bravo pour avoir gagné ce concours !
et voilà j’ai envie de calamar!!!
Tu nous fais rêver… Comme toujours !
Waouh, bravo pour les prix! C’était amplement mérité!! Merci pour m’avoir replongée dans mes vacances d’été, j’ai adoré St Jean de Luz et Hondaribbia. Mais en revanche, y’a pas photo, on mange nettement mieux et pour beaucoup beaucoup moins cher à Hondaribbia que de l’autre côté de la Bidassoa..
On aurait bien voulu tester Gran Sol mais vu la foule qui y squattait, on a laissé tomber, on s’est rabattus sur un restau à côté mais excellente surprise pour une addition riquiqui!
C’est certain, on y retournera…
Tu me rassures quand je vois que tu es partie sans encombres avec Mini PIment, la prochaine qu’on y retournera, ce sera aussi avec un mini moi, donc, je redoute un peu les vacances.. Hâte de lire la suite!!
Attends, je ne consulte pas le blog pendant 4 jours et qu’est-ce que j’apprends?tu attends un mini-toi?toutes mes félicitations !!!