Osso Bucco à l’orange et au paprika fumé


Que tout le monde se rassure, aujourd’hui on va parler de vraie viande!!! (voir recette d’hier, les commentaires n’étaient pas unanimes, mais en même temps tous les goûts sont dans la nature…Moi par exemple, vous me donnez de la pâte d’amande ou un bouquet de basilic, je vomis sur vos chaussures)

Je profite de ce long week-end (4 jours pour moi héhé) pour revenir à mes fondamentaux: dormir et cuisiner! Oh que ça fait du bien, pour l’instant je suis au soleil sur mon petit balcon, et tout ce que j’entends, ce sont les petits oiseaux…J’en profite, dès mercredi, j’aurais affaire à d’autres petites bestioles et leurs 36 000 « Madaaame… » qui sonneront à mes oreilles 🙂

Alors j’avais dit qu’on allait parler de la cantine! Ok alors prenez une feuille et sortez vos tubes de gouache…euh non, je m’emmêle les pinceaux là ( c’est ballot pour une prof d’arts plastiques, mouarf que je suis drôle, j’aurais du faire Anne Roumanoff comme métier).

Oui donc la cantine, ou le « self » comme ils disent, ben c’était aussi l’aventure. Parce que vous savez quoi? Je n’avais jamais mangé à la cantine de ma vie avant. Ah si une fois, c’était le premier jour de classe des sixièmes, c’était saucisses-frites, pas de souvenirs mirobolants. Au collège, moi je rentrais le midi chez Mamie, juste le temps de manger devant « Amour, gloire et beauté » et « Midi moi tout » (émission locale de l’époque). Alors quand je me suis retrouvée avec mon plateau, j’ai du avoir l’air aussi concentré que mes élèves devant un tableau abstrait. Entrée froide ok, entrée chaude mouais, zut j’aurais du prendre le dernier nem…hé mais pourquoi le dessert arrive avant le plat principal…? A qui je donne le ticket? Ah il faut le signer en plus?

En plus, le premier jour, c’était la méga-confusion. Non mais je vous raconte pas la looseuse (ça s’dit ça?) de première! A midi, je demande à une collègue comment ça se passait pour la cantine, et là j’avoue que je n’ai pas du tout compris ce qu’elle m’a dit, j’ai juste cru entendre à la fin « c’est pas avant 1h« . Alors je fais genre j’ai compris, et en attendant 13H, je m’occupe comme je peux. Et puis je me pointe enfin, je franchis le labyrinthe comme il faut sans faire tomber mon bout de pain, jusqu’à la salle à manger des profs. Evidemment ils avaient déja tous fini de manger. On a du discuter 37 secondes et puis ils sont partis boire leur café. Et moi je suis restée toute seule dans la salle, devant mon boeuf bourguignon trop salé. Plus tard, j’adapterais ma biographie à l’écran et tout le monde pleurera pendant cette scène. Obligé.

Ah oui au fait, la bouffe est pas mal, franchement. Faut juste que je fasse gaffe à ne pas prendre des frites à chaque fois, et que je laisse tomber le Paris-Brest pour une salade de fruits. Allez hop, un petit osso bucco qui aurait très bien pu trouver sa place au self (sauf que dans un vrai self, on se sert tout seul, ce qui n’est pas le cas dans une cantine, oui je tiens à remettre les choses à leur place).

Osso Bucco à l’orange et au paprika fumé (pour 4 pers)

-4 à 6 morceaux de jarret de veau (selon l’appétit)
-1 grosse orange non traitée
(ou sinon brossez-la sous l’eau chaude)
-1 petite boîte de tomates pelées
-1 gros oignon
-2 carottes moyennes
-2 gousses d’ail
-1 petite branche de céleri
-2 càc bombées de paprika fumé
-2 feuilles de laurier
-4 branches de thym
-1 verre de vin blanc
-30 cl de bouillon
-2 càs de farine
-sel, poivre
-un peu d’huile d’olive

Hachez finement l’oignon, les carottes, l’ail et le céleri. Enrobez les morceaux de veau de farine, puis faites-les dorer dans un peu d’huile, dans une grande cocotte. Retirez-les une fois dorés.
Grattez le fond de la cocotte et ajoutez un peu d’huile. Faites-y rissoler les oignons, les carottes et le céleri. Remuez bien pendant 10 minutes à feu moyen, puis ajoutez l’ail. Assaisonnez de sel, poivre et paprika fumé, puis versez le vin. Remuez, laissez réduire et ajoutez le jus de l’orange préalablement zestée. Versez les tomates pelées, le zeste, le thym et le laurier. Remuez pendant 10 minutes, versez le bouillon chaud, puis remettez-y les morceaux de viande. Couvrez et laissez cuire à feu doux pendant 1H. Vérifiez la cuisson en piquant la viande avec un couteau, et rectifiez l’assaisonnement si nécessaire. Servez bien chaud avec du riz blanc ou des pommes de terre. Ou des pâtes! Le persil est facultatif.

6 Replies to “Osso Bucco à l’orange et au paprika fumé”

  1. J’aime beaucoup l’osso bucco aux agrumes, c’est un duo gagnant, par contre je n’ai encore jamais goûté au paprika fumé … j’espère bientôt !
    Ps : les joies de la cantine, tu nous replonges dans des tas de souvenirs !

  2. Miam, c’est très tentant ça =)

  3. Ohoh! Le « self » ! J’y est eut droit pour la première fois au lycée.. La qualité y était très aléatoire je trouve !
    Quant à l’osso bucco… Ca s’est une de mes madeleine à moi. Mon papa fait le meilleur du monde (sans orange certes). C’est un plat que j’ai appris à savourer dès ma plus tendre enfance!

  4. J’ai pas encore gouté à l’osso bucco mais sincerement ca me donne envie hmmm!

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