Escale estivale n°3: la Corse

Vue depuis le pont du Corsica Ferries

Et voilà je mets enfin un terme à mes souvenirs de vacances, j’ai du faire pas mal de tri pour ne pas vous inonder avec mes vagues de photos. C’était quand même plus simple au temps des bons vieux albums, quand on n’avait pas une montagne de clichés stockés dans le disque dur! Je crois que si je devais les imprimer aujourd’hui, il me faudrait une pièce entière pour les ranger 🙂

Bon je vous préviens, ça va être un peu long, attachez vos ceintures et vérifiez que votre dossier soit relevé. Allez, go to Corsica !!!

 

Le premier jour, on a rejoint la soeur (et sa petite famille) de Mister T au camping U Sole Marinu, près de Patrimonio (sur le Cap corse). Heureusement qu’elle avait réservé pour nous car à notre arrivée c’était complet, et beaucoup de touristes sont repartis bredouille, même en brandissant le guide du routard, la larme à l’oeil. On a planté notre tente sous un palmier, avant d’aller nous balader sur la plage de galet et d’aller manger une pizza au figatellu.

 

 

Des dattes et des olives…On est bien en Méditerranée 🙂

 

 

Le village de Nonza, très touristique et trèèèès embouteillé!

 

 

 

 

 

Salade de poulpe à la Bastiaise

 

 

Lonzu: une charcuterie typique qui m’a fait penser au lomo espagnol

 

Salade bidouillée avec du concombre, de l’avocat et du brocciu

 

 

Le Fiadone, la fameuse tarte au brocciu et au citron

 

 

 

 

Les routes escarpées qui nous ont mené vers le Monte Cintu

 

 

Changement de décor, on quitte la mer pour la montagne, loin de la canicule. Les nuits sont un peu plus fraîches et un peu plus bruyantes, grâce aux coups d’feu et aux hurlements de cochons au petit matin. Vive le camping pendant la période de chasse!
Les paysages sont magnifiques, entre la montagne, les rivières et la forêt, mon coeur balance. On en a profité pour aller nous promener jusqu’aux cascades du Radule, en crapahutant pendant 2h dans la montagne. Le panorama donne le vertige, notre chemin est ponctué d’arbres gigantesques desséchés par le soleil et face à l’immensité des montagnes on pouvait facilement nous confondre avec les fourmis.

 

 

 

Attention en forêt, il y a beaucoup de cochons sauvages au bord de la route…

 

 

En route vers les cascades du Radule

 

 

Mister T, grandeur nature 🙂

 

 

 

Accident entre un camping-car italien et un âne corse. Castagne au pays de la châtaigne!

 

 

Escalivada: légumes rôtis au four et servis froids

 

Après notre petite balade en montagne, on s’est fait un petit resto en terrasse. Au menu, plats traditionnels, j’ai beaucoup aimé ma viande, par contre le service était d’une lenteur… Le rythme corse, y paraît 🙂

 

 

Manzu: veau des montagnes, servi ici avec différentes garnitures
(flan de légumes, poivron farci, riz…)

 

En dessert j’ai pris un excellent tiramisu et Mister T a craqué pour une assiettes de fromages. Ben je peux vous dire que l’odeur du munster à côté, c’est rien du tout, les clients de la terrasse doivent encore s’en souvenir! En croquant dans un morceau de chèvre plus que coulant, j’ai cru reconnaître l’odeur d’une ferme qui n’avait pas été nettoyée depuis des siècles. J’ai du replonger dans mon tiramisu pour purifier mon larynx !

 

 

La marina de Porto

 

Le lendemain on a plié bagage pour aller se balader vers Porto et Piana, mais malheureusement la météo n’était pas de la partie. Il a plu des trombes et on a même eu droit à un orage d’été.
J’ai risqué ma vie en sortant de la voiture sous la pluie, pour aller prendre en photo un coeur naturellement formé par la roche. J’ai couru au bord d’un précipice, sur la route glissante, certaine que j’allais décrocher le cliché de ma vie. Ben rien du tout… Juste au moment où j’ai appuyé sur le déclencheur, la foudre est tombée au loin, le tonnerre a retenti derrière la montagne, j’ai vite remballé mon Canon et j’ai piqué un sprint jusqu’à la voiture, où Mister t m’attendait bien au chaud.

 

Un chat corse blasé des touristes

 

 

Bêêêêêêhêêêhêêê !!!

 

 

Le fameux coeur: tout ça pour ça !

 

 

Le fameux précipice

 

 

J’étais tellement subjuguée par la beauté du paysage que je n’avais pas vu
tout de suite qu’à mes pieds il y avait… un cadavre de sanglier tout désséché! :S

 

 

 

Un des innombrables panneaux criblés de balles

 

 

 

Le soir on est revenu au premier camping car il était proche de Bastia, où on devait prendre le ferry du retour le lendemain. Et comme par hasard le beau temps est revenu le soir !

 

 

Quelques traces de land-art disséminées sur la plage

 

 

ici et là…

 

 

 

Lever de soleil sur Bastia, qui m’a émerveillée et effrayée à la fois, à la vue des vagues qui semblaient immobiles de loin. On aurait dit un tableau monumental de Turner, tellement ça m’a semblé irréel. Des fois on cherche l’émotion là où il n’y en a pas, alors qu’un simple lever de soleil suffit à me pétrifier les chairs…

 

 

 

Allez, encore un dernier petit tour en bateau et on rentre à la maison…