J’ai vu des étoiles…

Le jury du Bocuse d’or présidé par Joël Robuchon

Cette semaine j’ai eu le privilège d’avoir été invitée (en VIP siouplé!) par Sébastien Foulard et Pilsner Urquell au salon Sirest Ideas à Paris. Il s’agit d’un grand rassemblement de professionnels de la restauration, où l’on pouvait découvrir les dernières innovations culinaires, tant au point de vue technique que gastronomique. Un petit coin de paradis terrestre pour moi, ça va sans dire!

Le veau défile devant le public

J’ai eu la chance de pouvoir assister au concours du Bocuse d’Or, pour lequel quatre chefs concouraient à travers plusieurs plats de rêve. Vraiment une expérience à vivre.
Je n’ai jamais vu de jury aussi prestigieux, composé entres autres de messieurs Michel Roth, Jacques Maximin ou Guy Lassausaie… Le tout présidé par Joël Robuchon himself. Non mais vous ne vous en rendez pas compte, pour moi c’était énorme! Je vous rappelle juste que c’est le deuxième chef le plus étoilé au monde après Paul Bocuse… Je suis passée juste à côté de lui au stand Ariaké mais j’ai pas osé aller lui demander de me prendre en photo avec lui… C’est un peu comme quand j’ai croisé le regard électrisant de Gontran Cherrier, impossible de dire autre chose que Arrgh gleu guauh bweuh... Il y a des moments où un simple bonjour peut demander des efforts psychomoteurs incommensurables ! C’est fou non?

Et puis ce jour-là je me suis découvert des talents (mais est-ce vraiment un talent?) de paparazzi, les pupilles dilatées comme celles d’un chat prêt à bondir sur un pompon en laine, guettant dans chaque coin de l’arena Joel Robuchon (c’est quand même la classe d’avoir une arena portant son nom, imaginez l’arena Piment Oiseau^^) le plat destiné au jury. Pour obtenir la photo qui allait me faire dire « Rha là là, on n’est pas venu pour rien, hein? » , j’ai du me faufiler entre les spectateurs telle une vraie Cat’s Eye. Si vous cliquez sur le lien, vous êtes fichu, vous aurez la chanson dans la tête pendant au moins huit jours 🙂

Avouez que ça ne laisse pas indifférent…

C’est totalement le genre de plat que l’on ne voit qu’à la télé où dans les livres.
Et quand il défile à quelques centimètres de votre nez, on ne peut qu’en rester bouche bée…

Donc Gontran Cherrier, il était là pour animer la démo des lunch-box version grands chefs. Bien que je n’ai pas pu assister à tout de A à Z, j’ai vraiment beaucoup aimé cette séance. Pas à cause de Gontran, enfin pas seulement hein 🙂
J’ai suivi l’élaboration du bento « franchouillard« , ou comment faire entrer un pot-au-feu dans sa lunch-box. J’ai adoré l’idée de revisiter ce grand classique franco-français, de manière créative et audacieuse.

Au milieu, le chou farci version 2010: une feuille blanchie entourant une bouchée de boeuf bouilli et effiloché.
Autour, des morceaux de paleron moulé avec sa gélatine naturelle, et coupé en forme géométrique.
Au dessus, des  éclats de gressins aplatis.
Dans les tubes transparents (avec les bouchons rouges), une sauce composée de bouillon réduit avec de la crème.

Sandwich baguette garni de légumes pochés mais croquants(navet, carotte et concombre),
assaisonnés avec du vinaigre de vin blanc et de l’huile de sésame.
Le tout surmonté de rondelles d’oignons frits
et accompagné d’un tube d’huile de citron (si je me souviens bien!).
La nouveauté, c’est que le pain est tranché par le haut puis ouvert en porte-feuille.

Et on n’oublie pas de faire « chabro » !!!
Mug de voyage rempli de bouillon chaud, de vin rouge et de quelques pâtes (je crois!)
qui cuiront juste avec la chaleur du liquide.

Oups, ce bento-là j’ai juste eu le temps de le prendre en photo,
je ne savais pas de quoi il était composé, sorry!

Ce que j’ai préféré honnêtement? La dégustation de la viande du pot-au-feu, fondante en bouche et nappée de sauce bouillon-crème!

Je vous raconterais demain la suite de ce que j’ai pu voir au salon, car j’y suis restée toute la journée!