A la maison (chez papa & maman), on a toujours mangé du poisson cru. Enfin pas complètement cru, car il était souvent « cuit » dans du jus de citron, comme dans la salade tahitienne ou le ceviche. A table il n’y avait que mon père qui n’y touchait pas, tant que ses aliments ne sont pas carbonisés il n’est pas satisfait. Une fois ma mère avait commandé un super plateau de fruits de mer, avec des coquillages de toutes sortes et autres petites salades iodées, j’en avais l’eau à la bouche… Et ben mon père a foutu la moitié du plateau dans une poêle et tout s’est retrouvé cuit, cuit et re-cuit. Heureusement que j’avais pu sauver les huîtres…
Et puis à 13 ans j’ai découvert le vrai poisson cru, dans un restau japonais, avec 3 copines de classe et notre prof de biologie. C’était un de nos profs préférés, qui, avec d’autres collègues, avait organisé notre voyage scolaire au Japon.
Pendant plusieurs mois on a pu recueillir des fonds à travers diverses activités, qui ont fait de nous la classe de troisième la plus populaire du collège, yeaaah 🙂 On avait mis en place une expo d’objets japonais, vendu des pains au chocolat dans la cour et du café dans la salle des profs, liquidé toutes nos vieilleries le dimanche dans un vide-grenier…
Mine de rien ça nous a payé la moitié de nos billets d’avion, ce travail de fourmi! Et le plus gros du boulot, ce fut de convaincre les ados que nous étions de nous bouger le derrière pour obtenir la carotte 🙂
On avait aussi organisé un super repas avec de grands bentos super class’, en partenariat avec ce restau où j’avais goûté à mon premier sashimi. C’était du thon rouge, une grande révélation pour moi. Je tiens à dire que c’était en 1996 et que ce poisson n’était pas encore en voie de disparition… Aujourd’hui je n’en mange plus du tout.
Je le remplace par du thon blanc, de la daurade ou du saumon. Et comme je suis une feignasse du roulage de maki, ben mes makis à moi ils sont tout raplaplats. Et croustillants aussi, grâce au pain azyme de Paul Heumann. Vous verrez, c’est moins pénible à faire, et plus agréable à manger, pas besoin de tout gober d’un seul coup et de passer pour Obélix 🙂
Tartine croustillante n°3 : comme un air de california roll
(pour 6 pièces)
-6 pièces de pain azyme « Croustia »
-100g de saumon cru extra-frais
-1/2 avocat
-6 c. à soupe de riz rond cuit
-1 jaune d’oeuf
-1 c. à café de moutarde forte
-10 cl d’huile végétale
-1 pincée de sel
-1/2 citron
-2 c. à café de sésame noir
Préparez la mayonnaise: déposez le jaune d’oeuf et la moutarde dans un bol. Ajoutez le sel, quelques gouttes de jus de citron et fouettez en versant progressivement l’huile en mince filet. Réservez au frais.
Taillez la chair du saumon en lamelles fines. Faites de même avec l’avocat et arrosez-le de jus de citron pour éviter qu’il ne noircisse.
Déposez un peu de riz sur chaque tartine de pain azyme, puis nappez d’un peu de mayonnaise. Alternez au-dessus les lamelles de saumon et d’avocat. Parsemez de sésame avant de servir.
tout simplement… j’adooOre !!
Super joli
Ça a l’air frais et très bon.
moi qui adore les california roll..cette tartine est pour moi
J’aime ce blog ! Vos tartines sont fraîches et colorées tout ce que j’aime !
Bon week-end
A bientôt
quelle superbe idée et quelle merveilleuse présentation… une telle composition ne peut que finir agréablement sur notre palais…
merci merci
Même à 10h00 du matin..
Même à 10h00 du matin, je crois que je pourrais goûter à cette tartine.
Beaucoup de fraîcheur !
Bravo Létitia
Olalala, ce que c’est beau ! Et ça doit être délicieux : )
le saumon est coupé avec une telle finesse on a envie de la croquer cette tartine une belle idée pour ceux qui n’aiment pas les nori