Escapade à Rome

 

 

         Oh j’voudrais, j’voudrais… J’voudrais coincer la bulle dans ta buuuuuuulle… Poser mon coeur bancal dans ton bocal…ton aquarium. Ce n’est pas avec Etienne Daho mais avec ma mère que je suis allée passer un week-end à Rome (rhaaa 10 jours après j’ai toujours la chanson dans la tête)(la notte, la notte)(non mais au secours). Il y a eu du bon (pasta & compagnie) et du moins bon (50 touristes au mètre carré & la pluie), mais bon c’est clair qu’en 2 jours on n’a pas le temps de vraiment en profiter, surtout quand on n’a que 2 jambes pour parcourir la ville. Mais c’était chouette quand même.
         

         

          Concrètement, nous sommes parties 4 jours, mais en arrivant en fin d’après-midi (merci l’avion en retard) et en repartant le matin, ça ne nous a fait que 2 jours complets. Nous étions logées dans un B&B (Sunset at st Peter) à 2 pas du Vatican, à l’autre bout de la ville. Après avoir fait plus de 30 min de bus depuis l’aéroport, on décide d’y aller en métro, très facile d’accès. Il n’y a que 2 lignes: avantage=facile de se repérer, inconvénient=beaucoup d’endroits ne sont donc accessibles qu’en bus ou à pieds. Ah oui, avant d’y aller, oubliez les talons, place aux baskets bien confortables parce que vous allez en avaler, des kilomètres de pavés. 
          Premier soir, coupure de courant, youpi! On cherche un resto au hasard presque dans le noir (sur la photo, seule la basilique Saint-Pierre est illuminée!). 

          On change de quartier et ouf, la lumière revient. On longe le Castel Sant’Angelo, au pied duquel les vendeurs à la sauvette dealent leurs sacs à main « authentiques » sous l’oeil blasé de la polizia municipale. Au bout du pont qui porte le même nom que le château, on s’engouffre dans une ruelle au hasard, loin des sentiers touristiques. On jette notre dévolu sur le Streghe, une osteria où les clients sont bien locaux quoiqu’un peu prout-prout, mais tant pis, on est fatigué et on a l’estomac qui hurle à la mort.

 

          La carte est courte (bon signe) mais on choisit parmi les suggestions du chef, pour manger frais et surtout rapide. Eh bien mal nous en a pris, l’attente fut looooongue! 1H30 pour des antipasti et deux assiettes de pasta… Heureusement que c’était bon. En entrée: fleurs de courgettes farcies à la mozzarella et à l’anchois pour moi, et une superbe burrata au basilic pour ma mère.

 

          Des tonnarelli (ici faites maison) à la poutargue et au fond, des penne à la courgette et à la scamorza. On a adoré: cuisson parfaite, la poutargue est à tomber par terre. Le seul hic, qui se repètera dans tous les autres restaurants, c’est l’addition qui enfle discrètement car ils comptent le pain (même si on n’y touche pas) et les couverts. Je le savais déjà mais je pensais que ça ne se faisait plus ou rarement.

 

          Le lendemain on va visiter le fameux Colisée, en compagnie d’environ 12 millions de touristes, dont la moitié équipée du selfie stick, le joujou favori du moment qui oblige celui qui a juste envie d’admirer le monument à se baisser ou à attendre patiemment que miss Monde ait fini d’immortaliser son énième duck face. Gladiateur ou selfie, même combat improbable: pouce levé de l’empereur ou like du follower, c’est un peu la même chose finalement 🙂
       

 

          En parlant du loup, les voilà, nos gladiateurs que l’on cherchait dans la fosse… occupés à faire le beau ou checker leurs mails sur leur smartphone ! Celui de droite m’a fait penser à Joey dans l’épisode de Friends à Las Vegas ^^

          Après avoir rebroussé chemin face à la file d’attente impressionnante devant l’entrée du Palatin, on décide d’aller manger avant de retourner sur les sites archéologiques (quand on visite le Colisée on a droit à un billet combiné pour le Palatin et le Forum romain aussi). A 2 stations de là se trouve le Testaccio, l’ancien quartier des abattoirs. Vous me connaissez, j’étais OBLIGÉE d’y aller! Nous faisons halte à Da Oio a Casa Mia, une trattoria spécialisée dans les plats à base d’abats. On craque pour des antipasti à la romaine: langue de veau, nerfs (première fois que j’en vois au restaurant) et salade de fagioli

 

          Ma mère étant aussi foldingue que moi devant les produits tripiers, elle opte pour une assiette de coratella, autrement dit de la fressure d’agneau: du foie, du coeur, du poumon et des ris mijotés dans une sauce légèrement vinaigrée. Un délice pour nous 🙂

          Bon alors âmes sensibles s’abstenir: je me suis régalée avec de la pajata (prononcer paliata), une spécialité romaine à base d’intestins de veau, longuement cuits dans une sauce au vin blanc et au romarin. Ca m’a rappelé la cuisine de ma grand-mère, c’était trop bon! Oui je sais ça fait peur, pas la peine de faire beurk!

          On n’est pas des monstres, on a quand même mangé des trucs normaux aussi, comme cet artichaut à la romaine et ces courgettes grillées au fond. C’est quoi déjà le slogan? 5 abats ou 5 fruits/légumes par jour? Je sais plus ^^

 

          A quelques pas de là se trouve Eataly, un lieu de perdition pour toute foodista qui se respecte. J’étais donc forcée d’y aller! On peut y trouver par exemple de minuscules tablettes de chocolat et de gigantesques paquets de pâtes!

          Oh là là tous ces jambons, descendus du ciel par milliers! Promis, je n’en ai pas acheté…parce que ça ne rentrait pas dans mon sac à dos 🙂

 

          Allez hop, comme prévu, nous voici de retour sur le mont Palatin: il est 15h et il n’y a presque personne, le pied! On se balade tranquillement, l’endroit est magnifique, je dirais même magique. Le site est gigantesque, il nous faudrait toute une après-midi pour arpenter le site entier, malheureusement le ciel menaçant nous pousse à rentrer tôt.

          Le Forum romain. A la fin ça commençait à être difficile de monter et descendre les escaliers avec le sac alourdi par les babioles achetées à Eataly. Dire que je voulais ramener du lardo di colonnata…avec la chaleur on aurait pu me suivre à la trace!

 

          Après une halte au B&B, nous repartons sous la pluie à la recherche de la Fontaine de Trevi, même si l’idée de partir en quête d’un point d’eau sous des trombes d’eau ne m’enchantait guère. Et c’était sans compter la horde de dealers de parapluie qui te harcèlent pour t’en refourguer un à tout prix. Que de rimes en i ! Evidemment on ne trouve pas cette satanée fontaine (en fait on était juste à côté, pas douées les nanas), on entre donc nous réfugier dans une gargotte miteuse, pour manger un osso bucco pas assez cuit, avec des champignons en boîte et des pommes de terre réchauffées au micro-ondes. Miam. 

 

          On décide de se lever à peu près tôt le lendemain matin car on n’avait pas de billet coupe-file pour la basilique Saint-Pierre (normal, l’entrée est gratuite et le Roma Pass ne concerne pas le Vatican, détail à ne pas négliger si vous acheter ce sésame). Le désespoir quand j’ai vu la foule mais heureusement, on aura attendu que 30 min, la pluie ayant décidé de se pointer juste quand on est entré à l’intérieur.

          L’architecture est à couper le souffle, tout est immense, grandiose, majestueux…Si vous avez d’autres superlatifs du même accabit, c’est le moment de les sortir.

          Pas mal, les gardes suisses, hein? Pas très discret pour entrer en boîte, mais bon. A la sortie de la basilique, on a tenté de faire la queue au musée du Vatican, mais après 20 min à faire du sur-place sous les grosses gouttes, on a capitulé. Et non, monsieur-je-parle-cinq-langues, je ne veux pas de vos faux billets coupe-files à 33 euros. Tant pis pour la Chapelle Sixtine, mais comme dirait Schwarzy, I’LL BE BACK.

 

          Fuyez les boutiques attrape-touristes arborant plusieurs drapeaux sur leur enseigne, car si c’est pour y acheter des pâtes en forme de zizi ou des truffes d’été au prix de celle d’hiver, ça sert à rien d’aller à Rome. Allez plutôt chez Castroni, une grande épicerie de produits du monde entier mais majoritairement italiens. Tristesse, mon sac à dos était vraiment trop petit pour y faire des achats, la prochaine fois je reviendrai avec une grosse valise!

 

          Après quelques emplettes (la pluie est un bon alibi pour faire du shopping), nous nous abritons dans une galerie commerciale et nous trouvons refuge au dernier étage pour un très bon cappuccino… dans une librairie! 

 

Ca y est, on a enfin trouvé la fontaine de Trevi…en travaux! Quelle veine, mais quelle veine! Tout ça pour ça hein…

 

          A midi on franchit les portes de l’Archetto, une spaghetteria et pizzeria, qui, vous l’aurez deviné, est spécialisé dans le risotto (c’est pour voir si vous lisez vraiment). Situé à deux pas de la fontaine, j’avais peur de tomber sur un piège à touristes, surtout en voyant la carte à rallonge. Mais bon, on était trempé jusqu’aux os et on voulait être au chaud. Eh bien vous savez quoi? J’y ai mangé les meilleures pâtes de ma life. Bon ok les suppli en entrée avaient une saveur acide fort désagréable (façon polie de dire que ça avait un goût de vomi). 

          Les pâtes, donc, une vraie merveille. Des spaghetti al dente à la perfection, légèrement crémeux et qui laissent une touche de gloss sur les lèvres, avec des petites fleurs de courgette et des crevettes minuscules mais bonnes. Ma mère avait opté pour la pizza de la maison, vraiment bonne, avec une pâte fine et croustillante. Quand le serveur est arrivé, elle a cru qu’elle n’allait jamais pouvoir la manger en entier: mon oeil! Il n’en restait plus une miette!

 

          Malgré le mauvais temps on a quand même cédé pour une glace, parce que quand même, si tu vas en Italie et que tu ne manges pas de glace, t’as raté ta vie. Ca marche aussi pour le café, les tripes, la pasta et la pizza (non, aucune mention inutile). J’avais lu que San Crispino était le meilleur glacier de la ville, oui mais, j’avais tiré cette info de mon guide datant de…2009. Je sais, c’est pas malin. Alors, comment vous dire? Ca devait être la gelateria à la mode il y a 6 ans, parce que là, je ne pige pas: il n’y avait pas un chat, service minimum et ma glace gingembre-cannelle, ben je cherche toujours la saveur. On avait pris la veille une glace dans un boui-boui excentré qui était mille fois meilleure. Et plus généreuse.

 

          Avant de rentrer, balade dans le quartier chic de la Piazza di Spagna (comme la chanteuse des années 80 qui avait une tête de pissenlit). Déjà, les jolis escaliers de la Trinité des Monts n’étaient pas accessibles pour cause de travaux. Bien bien bien (mais ça n’a pas arrêté les touristes de se photographier devant les grillages et les panneaux). Sur la Via dei Condotti vous avez quelques boutiques sympathiques si vous cherchez des petites robes pour environ 2 mois de salaire; et quand vous en aurez marre de jouer à Pretty Woman, arrêtez-vous à l’Antico Caffè Greco. Il s’agit d’une institution qui tient plus du musée que du café du coin, où le temps s’est arrêté en 1869. Tables en marbre, fauteuils de velours, serveurs en noeud-pap’ …Je n’ai pas pu aller plus loin, l’entrée étant bondée de touristes agglutinés en masse, prenant en photo ceux qui sirotent leur chocolat chaud à 10 €, la bouche en cul de poule et le petit doigt en l’air. Bref, on a repris le métro et on est rentré faire la sieste au chaud!

 

          Le soir, en cherchant la gare pour prendre le train le lendemain matin, je demande mon chemin à une dame à la pasticceria  Rispo. On va vite chercher nos tickets aux bornes et au retour on repasse devant la vitrine, ouf c’était encore ouvert. Et là je bloque devant toutes ces pâtisseries artisanales, plus appétissantes les unes que les autres. Je craque pour des sfogliatelle, emballés soigneusement entre 2 assiettes en cartons, en priant pour que ça passe à la douane (il y a de la crème à l’intérieur, on ne sait jamais avec les contrôles aériens maintenant). Je casse le suspense: OUI, c’est passé à l’aéroport 🙂

 

          Pour notre dernier soir, on décide d’aller manger dans notre quartier, trop fatiguées et pas envie de traverser la ville. Juste en bas de notre logement se trouve La Frusta, une osteria qui sert de la cuisine romaine typique et qui s’est révélé être… le meilleur de notre séjour! Eh oui il aura fallu attendre le dernier soir! C’est un restaurant qui ne paie pas de mine mais on s’y est vraiment régalé. Les serveurs sont très sympas et la cuisine est faite maison. En entrée, la serveuse a déboulé dans la salle avec un immense chariot d’antipasti, tout le monde (même nous) s’est démandé qui avait commandé autant de choses…et bien c’était nous ^^ Charcuterie, mozzarella di buffala, olives, artichauts et fritures diverses. 

 

          On enchaîne avec des spaghetti alle vongole et des lasagnes fraîches maison. C’est très rare que je mange la même chose le midi et le soir au restaurant et en vacances, mais ça fait longtemps que j’avais envie de goûter à ce plat. Sur la photo, mes pâtes ont l’air sèches mais bien au contraire, elles étaient excellentes, avec un petit goût fumé, comme si ça avait cuit au feu de bois. Quant aux lasagnes, elles étaient aussi parfaites.

         On avait encore juste assez de place pour se partager un tiramisu, recommandé par la serveuse (même si mon estomac de secours n’aurait pas dit non à une part de torta della nonna). Ca devait être le meilleur que j’ai jamais mangé!

Ce voyage fut court mais intense! Pas le temps de faire grand chose, je suis restée sur ma faim… La prochaine fois je m’organiserai mieux et surtout… je prendrai une grande valise !

 

 

 

18 Replies to “Escapade à Rome”

  1. Haaan, court peut être, mais votre week-end me fait baver! (et même pas peur des intestins, mais bon, tu commences à le savoir^^)

  2. Oui ça t’aurait bien plu je pense!

  3. Merci Letitia de nous faire voyager et de nous donner envie de partir à Rome deguster tous ces bons petits plats ! En attendant, je vais acheter de la Burrata pour faire des pâtes ce soir

  4. Merci Létitia. Tu es peut-être restée sur ta faim, mais moi je viens de me régaler à te lire. C’était le billet parfait pour ce matin. Baci

  5. Je me suis régalée, merci ! Je viens de passer par Rome, mais en transit – j’avais envie de rester au moins une nuit, mais les hôtels étaient pleins … Ce sera pour une prochaine fois, et j’aimerai bien profiter de ton expérience !

  6. Quelle coïncidence ! Je reviens d’un séjour à Rome du lundi 12 au vendredi 16 octobre ! Un peu de pluie mais souvent quand nous étions dans les musées, du monde en veux-tu-en-voilà, des queues immenses au Vatican (mais nous avions nos entrées, nananère !), un Colisée humide mais si beau, la Galerie de la Villa Borghese avec de sublimes sculptures de Bernini (Daphnis et Chloé, à pleurer de beauté !)… Pasta e Limoncello. Tutto va bene !

  7. Pour le Vatican, prendre les billets sur Internet de France, et pas de queue! Pour les glaces, les meilleures que j’ai mangées ce printemps, c’était dans le quartier de Trastevere, une gelateria bio qui travaille avec des produits locaux.

  8. Nous sommes allés à Rome à Noël dernier, j’ai adoré !! Merci, j’avais l’impression de m’y retrouver !

  9. Merci pour cette visite de la ville entrecoupée de belles pauses gastronomiques. En Grèce aussi nous avons le supplément pour le pain et les couverts. Nous avons aussi des cartes à rallonge mais le mieux est de ne pas les lire et de demander au patron ce qu’il a fait comme plat du jour.

  10. ne jamais passer par un tour opérateur pour un week end de 4jours qui en définitive est réduit à 2!!! ils parlent en nuitée et le plus souvent les avions t’amènent à ton séjour en fin de journée et te ramènent par le vol du matin!!! c’est hyper fastoche de s’organiser vol et hébergement, maintenant que tu as repéré des lieux ce sera plus facile, en tout cas j’ai une fois de plus bien rigolé avec ton humour et ton estomac qui ne cale jamais!!! c’est très appétissant tout cela, quant aux visites on se demande si ça arrive qu’il n’y ait pas foule!!! mais avec des coupe fil ça aide bien aussi!

  11. Rome, la plus belle ville du monde…. Rien que de lire le post, j’ai la larme à l’oeil. J’ai essayé de refaire les artichauts à la romaine: jamais réussi. À goûter lors de ton prochain voyage, la scarmozza fumée farcie au lardo di colonnata et aux champignons, le tout passé au four (ça y est, je pleure).

  12. nous aussi on étais à Rome le weekend du 9 au 12 octobre 1h30 de l’aéroport à Termini la gare de Rome le chauffeur conduite à l’italienne ,téléphone à la main ,la tète à la fenêtre et la main sur le klaxon mais nous étions heureux de découvrir Rome Ma fille connait bien Rome ,de plus elle est historienne nous l’avons convié à notre notre voyage avec son ami nous avons eu un guide perso c’est génial nous aussi on a mangé local moins typique que toi mais c’était très bon nous avons fait 3h d’attente sous la pluie pour rentrer dans le musée du Vatican quand tu est à l’intérieur tu es dans un notre monde tellement que c’est beau j’ai adoré j’ai 2 pièces dans la fontaine de TREVI pour revenir et le fun nous on avais un hôtel à coté de la gare c’est mieux pour se deplacer et puis il faut marcher marcher… a bientot

  13. Merci à toi, ton billet est savoureux et plein de bons tuyaux…ben oui, les tuyaux s’usent avec le temps, une gelataria peut être merveilleuse en 2015 et changer de propriétaire…tout comme les restaurants…et là il faut repartir à la chasse au bon plan: c’est ce qui fait le charme des voyages…la découverte!

  14. (que j’aiE jamais mangé)
    Oui, le tira semble bon ; les nerfs BEURKKK !

  15. C’est une ville magnifique où il y a tellement de bonnes choses à voir et à déguster.

  16. Ce serait pas plutôt l’inverse…? Une gigantesque tablette de chocolat et un minus paquet de pâtes ? Il y a des villes qui touchent et émerveillent. D’autres qui laissent une drôle de sensation. A Rome, j’ai étouffé. C’est beau oui mais tellement chargé que je ne m’y suis pas bien sentie. Il faudrait que j’y retourne pour voir.
    Sympa de partir avec sa maman

  17. Chouette ton article, j’étais à Rome à l’été 2014, et je suis littéralement tombée sous le charme de cette ville mêlant traditions et modernité ! Et puis toutes ces photos de pâtes et de tiramisu, hmm j’adore ! (je n’avais pas pu aller à Eataly mais ça me donne un bon prétexte pour y retourner hehe)

  18. Bonjour , Tentez Florence une autre fois autant de touristes mais ils vendent des tripes dans l’ancêtre des Food trucks. Servies comme ça avec une sauce verte ou dans un petit pain mouillé au bouillon. C’est juste à tomber..
    On mange bien en Italie quand même Patricia.

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