J’ai toujours été une fan des champignons. Enfin je dis ça, c’est pas comme si j’en étais une amatrice avertie. Jusque-là on mangeait que des champignons de Paris en boîte à la maison, les frais étaient un véritable produit de luxe chez nous, puisqu’importés de je ne sais où.
Alors au début de ma vie d’étudiante, c’était champi-party à gogo. Je me souviens de la première fois où je suis entrée dans un supermarché toute seule, pour faire les courses comme une grande. Ouaaaah, tous ces produits qu’on ne pouvait s’offrir avant et qui étaient là, devant moi en me suppliant de les manger… Non je ne fais pas allusion à Billy Ze Kick. Bien sûr toutes les cochoncetés y passaient, les pâtes à tartiner, les fromages de toutes les sortes, la charcutaille… et les champignons of course.
Et même quand j’étais en stage à Paname il y a quelques temps, j’en mangeais quasiment tous les midis. Faut dire que notre boss était un végétarien pur et dur, et qu’il nous interdisait d’amener à l’agence des sandwiches avec des tranches d’animal mort dedans. On avait une petite cuisine sur place et un frigo à notre disposition, et comme on déjeunait tous les jours ensemble, on n’avait pas intérêt à ramener de la barbaque sous son nez. Comme au bout du 42e sandwich au thon j’en avais un peu marre, je me jetais sur les champignons. En omelette, en salade, en curry… fallait que je sois créative pour ne pas me suicider à la fin. Les autres stagiaires ne me demandaient même plus ce que j’avais prévu à manger tellement ils étaient blasés de me voir ingurgiter la même chose chaque jour. Je crois même que j’avais réussi à en les dégoûter.
Enfin ce que je dis pas, c’est que des fois quand le chat n’était pas là, les souris bouffaient autre chose que du fromage! Sales jeunes que nous étions, on allait vite acheter des steaks à la supérette d’à côté, puis les manger vite vite avant que le patron ne revienne à 13h. C’était pour toutes les fois où il nous avait parlé comme à du poisson pourri et aussi parce qu’on n’était pas payé. Surtout qu’on bossait pour des magazines et que NOS projets étaient publiés à SON nom. C’est bon pour votre CV, qu’il nous disait…
Y avait quand même de quoi devenir dingue non?
Moi énervée? Meuh non… C’est juste que je me suis faite exploiter pour que dalle, même pas pour la gloire, puisque notre nom n’apparaissait nulle part sauf sur la convention de stage… Surtout que le mec fait tourner sa boîte qu’avec de jeunes naïfs comme ça, à longueur d’année, et hop, ni vu ni connu j’t’embrouille espèce d’andouille!
Quitte à parler de pourriture sur ce blog, autant que ce soit de la pourriture noble, hein… Oui, les champignons, quoi! Rho là là j’en reviens pas d’être retombée sur mon sujet de départ 🙂
Bruschetta aux champignons (pour 2 pers)
-1 petite poignée de girolles fraîches
-4 champignons de Paris
-1 gousse d’ail
-2 branches d’origan
-1 branche de thym
-sel, poivre
-1 càs d’huile d’olive
-1 grosse noisette de beurre
-qq gouttes de jus de citron
-2 tranches de pain
Faites sauter les champignons coupés en morceaux dans une poêle avec l’huile d’olive. Salez et poivrez, et ajoutez les herbes. Lorsque les champignons sont « tombés », ajoutez la noisette de beurre et le jus de citron.
Faites griller le pain au toaster et frottez-les avec la gousse d’ail. Dressez les champignons sur le pain et servez chaud.
Gonflé le gars de vous imposer son régime alimentaire et de vous presser comme des citrons pour que dalle, j’ai du mal avec ce genre de personne et je crois bien que moi aussi, je me serais goinfrée de barbaque dans son dos (en même temps, je vois pas ce qu’il aurait pu faire si il vous avait pris sur le fait, à part une grosse crise!). Sinon, j’aime beaucoup les champipi moi aussi, j’ai découvert les pieds de mouton ce week end, c’est pas mauvais ma foi ! Biz
rien de tel que de bons champignons frais…
@aurelvelvet:Oui j’en garde des souvenirs impérissables!Sinon je connais pas les pieds-de-mouton,ça a quel goût?
@clémenceui surtout quand on les a cueillis soi-même!
Mouhééé, c’est ça je veux te croire quand tu dis que t’es pa sen colère… maintenant oué … parce que quelques années en arrière tu ne te disais certainement pas ça ! Ah j’te jure, tous les mêmes ces patrons qui exploitent les stagiaires, juste pour la gloire du CV et si seulement ça pouvait nous aider à nos jours !!