La Casserole à Strasbourg

 

 

 

          Il y a quelques semaines, j’ai eu le plaisir de partager une excellente soirée au restaurant la Casserole à Strasbourg, en compagnie de Flo et Célest-in.
          Dès que l’on franchit les portes de la maison, on a l’impression d’entrer dans un cocon douillet, à l’abri du mauvais temps, des bruits de la rue et du stress: on s’y sent bien dès la première minute. L’équipe est très jeune (maximum 30 ans, impressionnant) mais dirige cet établissement de main de maître. L’accueil est plus que chaleureux, Cédric Kuster, le propriétaire des lieux, nous met à l’aise avec des petites choses à grignoter et des bulles pour trinquer.

L’atmosphère est très élégante, tout n’est que luxe, calme et volupté: le bon goût n’est pas que dans l’assiette, il est aussi sur ce mur en cuir anglais, ces tables lumineuses en albâtre, ce paravent en verre, ces banquettes en velours. On a l’impression que le temps s’est arrêté et pourtant nous sommes bien en 2016: le classique flirte subtilement avec le moderne. Et cela se ressent aussi dans la cuisine de Marc Weibel, qui nous régalera tout au long du menu Bruits de Casserole. Le chef privilégie des produits frais locaux au gré des saisons, comme par exemple le foie gras de canard de la ferme Schmitt, le pigeon de la ferme Théo Kieffer à Nordhouse, l’agneau de la filière Alsace, les viandes en provenance également de la boucherie Riedinger Balzer à Vendenheim. 

 

Avant de goûter aux entrées, nous avons droit à un amuse-bouche à base de volaille et de mousseline de carotte (oups je ne me souviens plus de l’intitulé). Différentes sortes de pains nous sont proposées, à déguster avec le beurre de la ferme Lindgrube à Breitenbach (et qui est d’ailleurs estampillé au nom du restaurant).

 

L’entrée se compose du foie gras de canard de la ferme Schmitt, avec ses mini poireaux, anguille fumée, piquillos et gingembre, jus de canard réduit. Une petite merveille qui fond en bouche! J’ai beaucoup aimé cette association terre-mer.

 

Avec Flo, nous optons pour le dos d’espadon, croquant d’olives noires « taggiasche » et pistaches, déclinaisons d’artichaut, fumet réduit émulsionné à la carotte et ail confit. La cuisson du poisson est parfaite, la chair nacrée est à la fois tendre et dense, il y a de la « mâche », ça ne s’effiloche pas comme des pétales. Les artichauts étaient également très bons, je salue le travail minutieux que demande ce légume pénible à parer. Cependant je trouvais que leur amertume caractéristique l’emportaient un peu sur la finesse de l’espadon.

 

Nathalie (Célest-in) avait choisi le magret de canard de la ferme de Nonnenmacher, jeunes navets et radis braisés, crème de haricots tarbais à l’huile d’amande, gastrique à l’orange sanguine. D’après ses dires, son plat était également une vraie réussite.

 

Pour clore ce repas, rien de plus rafraîchissant que du citron et de la fraise, déclinés en tartelette sablée, crème citron, gel exotique, sorbet fraise des bois, feuilles d’oxalis. Le dessert parfait pour finir tout en légèreté, avec ces notes acidulées.

 

Pour accompagner le café, des mignardises pour les insatiables gourmands… auxquelles nous n’avons pas pu résister 🙂

Merci à toute l’équipe de la Casserole pour leur gentillesse et leur professionnalisme, et merci à Aurèle & Sister in the city pour l’invitation.

 

LA CASSEROLE

24 rue des juifs
67000 STRASBOURG

TEL: 03 88 36 49 68

 

 

One Reply to “La Casserole à Strasbourg”

  1. Il y a des casseroles auxquelles on aime s’attacher !

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