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Arrivée au centre-ville de Taipei, nous voici en mission logement. Une amie de Chia-Chi me propose de dormir dans le studio de son copain, en l’absence de celui-ci. Super bon plan: j’ai un toit gratuit, à seulement 2 stations de métro de chez Chia-Chi. Celle-ci ne pouvait pas m’héberger, à cause de sa meute de chats, qu’elle recueille dans la rue pour les soigner.
Après 24 h sans douche, 2h de sommeil et 7h de décalage horaire, j’étais un vrai zombie. Il pleuvait et il faisait lourd, je n’avais qu’une envie: me laver et dormir. Sauf qu’un programme chargé m’attendait! Pas le temps de me reposer (j’avais qu’à dormir dans l’avion hein), on va direct dans le quartier de Monga, un des plus anciens de la ville.
Tout d’abord, je découvre un métro si propre qu’on pourrait y manger par terre. La discipline et la citoyenneté y sont les maître-mots: on n’a le droit ni de manger, ni de boire, ni de fumer, ni même de mâcher de chewing-gum dans le métro et sur le quai. On doit faire la queue gentiment et personne ne vous pousse quand il y a trop de monde. Un tel calme pendant une période de pointe, je n’avais jamais vu ça.
Info pour ceux qui veulent y aller: quand on achète une carte de transport, on la remplit avec le budget qu’on veut. Si vous n’en voulez plus, vous la rendez et on vous rembourse les crédits non utilisés.
Une des premières choses que j’ai photographiées dans la rue fut ce carton de mains de Bouddha. J’ai trouvé ces fruits magnifiques, semblant sortir tout droit d’un opus de Tim Burton. J’aurais bien voulu en acheter, mais pour quoi faire? Je n’avais pas de cuisine à disposition, il me restait 2 semaines de voyage et ils allaient sûrement être confisqués par la douane de Nouméa (parce qu’après Taiwan, je suis allée en Corée puis en Nouvelle-Calédonie). Frustrée, je les ai laissés tranquilles sur ce trottoir.
Un peu plus gore mais tout aussi photogénique (je trouve), je croise ici et là des têtes de coq, des pattes palmées ou crochues, des carcasses de canard ou du sang caillé de je ne sais quelle volaille. Vous l’aurez compris, il ne faut pas être trop sensible (ou végétarien), moi au contraire je suis au paradis. Ca fait tellement longtemps que je n’avais pas mangé de crête de coq! Comment ça beurk? Bien sûr que ça se mange. Il n’y a pas que dans le cochon que tout est bon…
A propos de cochon, on l’aime sous toutes ses formes à Taïwan, comme ici en bak kwa, de fines feuilles de porc séchées puis passées très rapidement au barbecue. Ca sentait trop bon quand on est passé à côté du stand ! C’est à mi-chemin entre le « jerky » et le bacon grillé, un vrai petit délice!
Et voilà l’image de la street-food que je gardais en souvenir. J’avais déjà expérimenté en Indonésie quand j’étais petite, puis au Maroc l’année dernière. On oublie les classes sociales: travailleurs, patrons, jeunes lolitas, retraités, seul, en famille ou entre amis. Tout le monde adore manger dans la rue, d’ailleurs il est plus rentable de se nourrir ainsi que de cuisiner soi-même, dixit Chia-Chi. Je confirme que la vie n’est pas chère là-bas, j’ai dépensé beaucoup moins que ce que j’avais prévu.
Chia-Chi m’emmène dans un de ses restos préférés, qui existe depuis avant sa naissance je crois. Pas de chichi ici, c’est une cantine aux murs carrelés, éclairée aux ampoules blanches et c’est assez bruyant. A l’entrée, une vitrine remplie de produits tripiers comme on ne verrait jamais (ou rarement) en France: de la panse, des intestins, des poumons, des oreilles de porc et d’autres organes que même moi je n’arrive pas à identifier. Moi qui n’avais pas faim à cause de la fatigue, voilà que mon instinct de carnassière refait surface.
Vous voyez les petites fiches en bas? C’est le menu: on coche le plat qu’on veut commander et on la donne à la serveuse. Bien sûr tout est en chinois, je fais confiance à ma fidèle acolyte.
A l’entrée, le comptoir en inox est saturé de bols en équilibre, pots de sauce et autres coupelles de condiments. Intégrée dans la table, une grosse gamelle de bouillon est servie à chaque table, en accompagnement, avec du riz.
On se met d’accord pour des asperges croquantes (il a fallu qu’elle les dessine pour me faire comprendre car elle avait oublié le nom), une drôle de saucisse à la cannelle et du porc pané croustillant, avec une sauce aux cacahuètes. Je découvre (mais je m’y attendais) qu’il faut faire beaucoup de bruit en mangeant, surtout quand on aspire des nouilles ou du bouillon. Je sais qu’à la base je mange assez lentement par rapport à la moyenne, mais je m’aperçois que les taïwanais battent le record de vitesse. Une asperge, une bouchée de porc et hop, on finit la soupe! Pas de quartier !
Le fameux bouillon, parfumé avec des échalotes frites et épaissi à la moelle. Ca a un petit goût de noisette grillée et surtout de « reviens-y » !
A la fin du repas elle me propose de visiter le quartier des serpents, pour en voir et pourquoi pas en manger. Là j’ai refusé net! J’ai déjà beaucoup de mal à en voir en photo, et même à la télé je zappe direct en ayant la gerbe. Ca aurait été soit une bonne thérapie, soit le plus court chemin vers la crise cardiaque. Je penche pour la 2e option.
Nous sommes ensuite allés nous balader dans le coin, pour voir une expo sur l’histoire de la ville. Elle se tenait au sein d’un centre-d’art composé de plusieurs petites maisons entourées d’un grand jardin. Il y avait d’ailleurs des arbres à pain dont j’ai reconnu les feuilles joliment découpées, me rappelant qu’on était dans le Pacifique.
Dans le quartier, architectures anciennes et contemporaines cohabitent dans un chaos de ferraille, de bois et de verre. Un vrai dédale où il est facile de se perdre.
Parmi les objets anciens exposés dans les salles, quelques emblèmes de la culture taïwanaise comme le fameux thé oolong, que je boirai presque à chaque repas. Même en montagne, perchée sur la terrasse d’un petit boui-boui.
Ici, un flipper à l’ancienne avec lequel on s’est amusé mais pas trop, il y avait une caméra qui nous surveillait. D’ailleurs on a fait vite pour prendre les photos, les surveillants n’avaient pas l’air commode.
Après l’expo, on a visité le quartier des plantes médicinales. Fraîches ou séchées, en infusion, en branches, en sachets, en bottes, suspendues au plafond, on ne savait plus où donner de la tête. Le plus simple, c’est de dire au vendeur de quel mal vous souffrez et il vous prescrit la plante qu’il vous faut.
N’ayant pas besoin de nous soigner, on s’est quand même rafraîchi avec ce « thé d’herbes », une infusion glacée faite à partir de plusieurs plantes. On en a pris un pour deux car j’avais peur de ne pas aimer, c’était surprenant mais finalement très bon: à la fois mentholé, légèrement amer et sucré.
Sur place j’étais contente de me fondre dans la masse, pour une fois que j’avais la même taille que tout le monde. On pouvait néanmoins y croiser des fashionistas à chaque coin de rue, aux yeux débridés et au nez refait.
Nous visitons ensuite le temple Longshan, qui est en fait divisé en 5 lieux de culte. Nous sommes allés à celui de Tamsui, situé à New Taipei City et construit en 1853.
A l’entrée, une cascade surgie de nulle part vous accueille et vous fait oublier le brouhaha de la ville. Dans la cour intérieure, plusieurs dizaines de fervents pratiquants viennent prier et allumer des bâtons d’encens devant une effigie de Bouddha et d’autres divinités.
On peut acheter des offrandes ou en apporter des « faites maison », puis les déposer devant les lieux de prière. Ca peut être soit pour invoquer les divinités, soit pour les remercier d’avoir exaucé leurs voeux. Beaucoup de jeunes viennent en période d’examens pour se donner du courage.
Les sculptures et les décors en pierre finement ciselée sont de vrais bijoux, j’aurais pu y passer des heures à observer tous les détails si on avait eu le temps. Et si je n’avais pas le crâne dans un étau, à cause de l’humidité ambiante (j’avais oublié ce que c’était, la chaleur tropicale!).
Il y avait aussi beaucoup de chats dans l’enceinte du temple, pour la plus grande joie de Chia-Chi, qui les photographie, les dessine (elle est illustratrice) et les soigne. Avant qu’elle ne quitte la France je lui avais fabriqué une peluche-doudou pour son chat: son chat n’est plus, mais elle a toujours le doudou.
Après avoir bien marché, on décide de faire une pause salvatrice pour se rafraîchir avec un dessert typique local: le baobing. Il s’agit d’un bol de glace finement râpée et recouverte de garnitures diverses: fruits frais, haricots rouges, haricots mungo, gelée de coco, cubes de taro ou d’igname…etc. C’est assez déroutant de manger un dessert aux légumes non sucrés (même si j’aime les azuki), mais j’ai adoré car justement ce n’était pas trop doux et ça m’a rappelé le es campur d’Indonésie. Idéal en temps de canicule, on a l’impression d’avaler de la neige!
La portion individuelle est tellement gigantesque qu’on l’a partagée à deux. De toutes façons à chaque fois qu’on mangeait dans la rue on se partageait chaque repas, afin de pouvoir goûter à tout !
Un peu moins appétissant, ce restaurant qui propose de manger assis sur des trônes de toilettes, et qui sert des plats dans des mini-cuvettes de wc ! On n’a pas testé, on est juste passé devant! Autant je peux avaler des choses qui rebutent la plupart des gens, autant manger dans des toilettes me paraît malsain. Même si je sais que tout est propre, mais ce n’est pas une question d’hygiène, on ne mélange pas le caca et la bouffe ! N’est-ce pas ? 🙂 J’ai même vu par la suite des gaufrettes en forme d’étron, j’ai même pas trouvé ça drôle.
On a aussi parcouru des kilomètres de galeries de boutiques d’accessoires kawai: peluches, coques de smartphones multicolores, chaussures en forme de chat, chaussettes à la gloire de Psy, montres fluos…J’en avais le tournis, avec ce tourbillon de plastique et la K-Pop qui m’agressait les tympans.
En fin d’après-midi, seconde pause dessert chez le « Roi de la Neige ». C’est un glacier connu à Taipei pour ses parfums insolites, et c’est un doux euphémisme! A la carte, il propose des glaces sucrées classiques, et des salées qui vous mettront au défi! Téméraire, j’ai voulu goûter à celle au …pied de porc! C’est pas une blague, ça existe vraiment! Même Chia-Chi m’a dit « Euh…T’es sûre ??? » (elle a pris une glace au litchi, la chochotte ^^). Ben oui pourquoi pas, c’est peut-être la première et dernière fois que je viens ici! Voyant que je n’étais pas du coin, la dame au comptoir m’a conseillé de prendre celle au …
…porc séché ! C’est le parfum qu’elle préconise à tous les novices qui viennent chez elle, pour ne pas qu’ils repartent en courant dès la première bouchée. Je sais pas si vous voyez bien mais la boule est énorme! Au niveau du goût ça ressemble au bacon grillé, que l’on arrose de sirop d’érable avec les pancakes, donc rien d’extravagant pour moi au final. J’ai bien aimé, mais à la fin ça devenait écoeurant, j’en ai laissé la moitié. La dame m’a lancé un regard qui disait « ah la touriste, pas fichue de finir sa glace… ».
Et puis on ne peut pas aller à Taïwan sans boire de bubble tea, car c’est là qu’est née cette boisson dans les années 80. A Taipei on en trouve partout, à base de thé ou de jus de fruits, avec des billes de tapioca, des cubes de fruits ou de la gelée. Mon préféré reste le thé noir au jasmin avec du lait, à peine sucré et servi frappé.
Après cette énième pause, nous décidons de rentrer en fin d’après-midi car j’avais une envie impérieuse de dormir. Je crois que j’aurais pu m’allonger sur un banc public et faire la sieste sans souci.
Après une sieste difficile ponctuée de sursaut au moindre bruit, nous nous retrouvons le soir dans un petit café sympa. Déco épurée, grande porte coulissante et une tasse de thé de qualité, pour préparer l’estomac au repas du soir…
Sur le chemin, une crêperie bretonne! Je crois qu’on ne pouvait pas trouver d’enseigne plus exotique dans le quartier 🙂
Nous arrivons au marché de nuit traditionnel de Ning Xia, dans le district de Datong. Il est situé dans un des endroits les plus anciens de la ville, ce qui lui donne tout son charme. C’est assez petit, mais très bien achalandé: à droite et à gauche de l’allée se tenaient bien serrés des stands de brochettes, de soupes, de boissons en tout genre… Surtout ne mangez pas avant d’y aller!
C’est un lieu tellement populaire que d’habitude les gens font la queue pour manger mais ce soir là, la foule était plus disparate à cause de la pluie. Les parapluies s’accrochent les uns aux autres, mes baskets trempent dans les flaques d’eau mais on s’en fout: j’étais là pour manger! J’étais excitée comme un chat dans une poissonnerie, j’avais l’impression d’être dans le Voyage de Chihiro, dans la scène où les parents découvrent le buffet du restaurant fantôme. D’ailleurs, le lendemain, j’allais, sans le savoir, visiter la ville qui a inspiré le film ! (teasing ^^)
On commence par les brochettes: ce n’est qu’une infime partie de ce qu’on peut voir en vrai. Brochettes de crevettes, tripes, tofu, poulet, légumes enveloppés dans des tranches de lard, boulettes de poisson, poulpe… Aaaah je savais plus comment je m’appelais !
Les corndogs, très répandus là-bas, mais bizarrement je n’en ai pas goûté! C’est pas que ça ne m’attirait pas, mais j’avais peur que ça me plombe l’estomac et je voulais garder de la place pour le reste! Et honnêtement, je m’imaginais le goût que ça pouvait avoir: une knack dans de la pâte à frire, voilà quoi 🙂
De drôles de pancakes croustillants , comme des sandwiches sucrés, renfermant une farce à base de purée de taro ou de pâte de sésame noir.
Chia-Chi m’emmène à son stand préféré, celui des omelettes aux huîtres. C’est une spécialité importée de Chine mais qui est très appréciée à Taïwan, et il ne faut pas passer à côté. J’adore les huîtres, j’adore les oeufs: Let’s go!
Elles sont cuites très rapidement avec de la salade sur une plaque chauffante huilée, on y casse des oeufs et c’est prêt! On les sert nappées généreusement d’une sauce épicée et sucrée à la cacahuète (je crois?), et on se débrouille pour les manger avec des baguettes. Pour 1€, je me suis vraiment régalée!
Il y avait plusieurs stands de ce genre, ce qui m’a rappelé que Taïwan est une île et que par conséquent on y mange beaucoup de fruits de mer. Ici l’omelette est épaissie avec un peu de fécule, ce qui lui donne de la consistance et permet d’être plus facilement découpée en morceaux. Vous avez déjà essayé de manger une omelette normale avec des baguettes? Je vous mets au défi, surtout si elle est baveuse 🙂
Une soupe d’intestins de porc (arrêtez de dire beurk voyons), tendres comme je n’en avais jamais mangé (ça peut être caoutchouteux comme du pneu ce truc). Il paraît que ce plat est très bon pour la santé, mais malheureusement j’ai trouvé le bouillon assez fade. Dommage!
L’ovni de la soirée: est-ce un dessert? Une boisson? Les deux mon capitaine (mon dieu que je déteste cette expression)!
Il s’agit de Ai Yu Bing, une boisson acidulée contenant une gelée végétale, obtenue en massant les pépins d’une figue locale (qui ressemble à une mangue verte je trouve).
Il paraît que c’est un homme d’affaire qui aurait fait cette découverte par hasard en buvant l’eau d’une rivière, au-dessus de laquelle poussaient ces fruits. Au contact de l’eau, il constata que les graines produisaient une sorte de gélatine et la goûta. Il trouva ça tellement bon qu’il décida de l’exploiter pour en faire une boisson, qui porte aujourd’hui le nom de sa fille. Jolie histoire, non?
Gustativement ça ressemble à de la citronnade, avec plus de peps. En tout cas c’est vraiment très bon, les taïwanais sont forts en breuvages rafraîchissants! (J’ai vu qu’on pouvait en faire chez soi avec de la gelée en conserve).
Une autre spécialité du coin: le « stinky tofu » !
Ce stand-là, on le sent à des kilomètres à la ronde, je ne sais pas comment font les commerçants voisins. Ca sent un peu les chaussettes sales, qui auraient piétiné dans du roquefort périmé. Vous situez le level ?
Traditionnellement, ce tofu est mariné pendant plusieurs mois dans un mélange de lait fermenté, de légumes et de… viande. Je vous avais dit que j’étais une warrior? Parce vraiment, ça schlinguait la mort! Il paraît que les procédés modernes ne le laissent mariné qu’un jour où deux, je me demande bien comment peut être l’odeur du stinky tofu traditionnel. Je dois dire qu’au bout de 10 min on ne sent plus rien, on se fond dans les effluves et on se transforme nous-mêmes en tofu puant 🙂
On a choisi la version frite, servie avec des pickles et une sauce à l’ail. Vous voulez que je vous dise? Ca n’a pas le goût de l’odeur! Ouf! C’était bon, mais je n’ai pas trouvé de saveur particulière, le goût des pickles l’emportant sur le reste. C’est la combinaison avec la garniture et la sauce soja qui donne de l’intérêt, mais le tofu en soi n’était pas à tomber à la renverse.
Des boulettes, j’en ai vu de toutes les sortes: au poisson (comme ici), au poulet, au porc, frites, à la vapeur, en bouillon, en sauce, grillées sur des plaques brûlantes… C’était boulettes-Land!
J’aime bien les stands de soupes où on peut choisir ses morceaux de poulet, poché comme dans ma recette de Chicken Rice. J’ai trouvé les stands assez propres en général, avec des tables en inox impecc, ça me mettait en confiance.
Comme en Nouvelle-Calédonie, les avocats de Taïwan sont gigantesques, presque aussi gros que des ananas. On en fait une boisson avec du lait, du miel (ou du sucre brun) et des glaçons. Excellent, mais j’avoue qu’avec le ventre déjà blindé, je ne suis même pas arrivée à boire la moitié!
Et voilà c’est fini! Et si je vous disais que cette journée, c’était rien du tout par rapport à ce que j’allais vivre le lendemain?
Waow! Ca donne trop envie tout ça… A lire ton compte-rendu on a l’impression que tu as passé ta journée à goûter des trucs: tu as vraiment bien profité de ton expérience. Vivement la suite!
Tu as bien résumé: j’ai passé la journée à manger
très joli reportage !
Super article!
Du rêve pur et simple … waow !
C’est le rêve ce festival de nourriture! Le buffet de Chihiro est une références en matière de gueuleton pour moi aussi (un peu comme le restaurant du père de « Lucile, amour et rock´n roll ») alors tu imagines bien que je suis en admiration devant ton food trip!
Ooouh!! J’aurais kiffé être dans ton sac a dos! Le street food est une institution là-bas, ça me fait rêver et saliver surtout! J’ai hâte de lire la suite.
Je ne sais plus où j’avais vu une emission sur le stinky rouf (bizarre foods peut-être) mais je me souviens que le journaliste en pleurait tellement ca puait la mort..!
Le baobing! J’ai goûté à Jiufen (le teasing!), avec du taro et des haricots rouges. Y a que ça de vrai par 43 degrés au soleil. C’est aussi là que j’ai mangé les meilleurs champignons de ma vie. La nourriture a beau ne pas être chère, on fini quand même par dépenser plus qu’on pense parce que tout à l’air si bon!
Super blog, j’adore les recettes originales et les articles qui donnent envie de voyager. =)
Waou ! C’est vraiment très bien raconté, franchement, je m’y voyais ! Le moment où j’ai le plus bavé, c’est bien évidemment lorsque tu as parlé de Bubble Tea. Je ne peux en boire que lors d’un bon food trip à Paris, c’est déprimant. Sinon, toutes ces boulettes me mettent l’eau à la bouche, et bien d’autres choses d’ailleurs. Et le prix ! Le prix !
Genial merci, ca valait la peine de patienter un peu Je retrouve cette ambiance que j’avais adoree, en bien plus propre qu’autrefois. La street food Taiwanaise c’est un vrai bonheur!
Complètement dépaysant, je n’ai jamais mis les pieds en Asie, c’est une belle découverte pour moi ! Il faut aussi que je me souvienne que lire ton blog juste avant l’heure du repas est dangereux, j’ai une faim de loup maintenant et je serai prête à goûter la soupe d’intestins de porc, les brochettes, les boulettes, l’omelette aux huitres… Vivement la suite !
Taïwan c’est le paradis de la nourriture! J’y ai vécu un an et on peut dire que j’ai passé un an à manger
Ton billet est riche en couleurs et en saveurs, je suis en plein voyage grâce à toi. C’est un pur plaisir.
Nathalie
Bon je t’avoue que moi, étant végétarienne, ça m’a un peu, euh, comment dire, bon, ça me fait pas trop tout fantasmer, mais WAOUH! Ca devait être tellement DINGUE.
Merci pour ce super reportage ! Beaucoup de jolies choses à etster
très chouette cet article!
que de bons souvenirs .. enfin côté bouffe, ça a mis du temps pour moi .. mais après, j’adorai aller dans les bouibouis … à l’époque les blogs ça existait à peine, je n’ai pas pu imortaliser tout cela … bon maintenant, c’est quoi ton programme ?? le Tchang Ai chek memorial, le marché aux tissus, le grand hotel, Yang Ming Shan ??? et Tien Mu ??? les grands mal japonais .. ouah, j’aimerai tant y retourner ….
Ah super, c’est rigolo de voir l’avis de quelqu’un d’extérieur, qui ne connait ni la langue, ni la culture. J’y suis allée 1 an en échange et j’y retourne si possible en septembre !
Mais comment fais tu pour garder la ligne?! Je prends 3kg rien qu’en regardant les images
Pfffff… Tellement de choooooses! Entre les têtes de poulets, les tripes ou encore les intestins de porcs, tu m’envoies du rêve là!
Quelle aventure! Et quelle chance d’être tombée sur une guide comme la tienne!
Après, concernant les serpents, moi j’aurais été ravie de les rencontrer mais pas de les manger!
superbe cet article ! Cela me fait bizarre que tu parles de Nouméa, car c’est là où je vis et c’est très rare que les blogueuses européennes connaissent :p du coup je dis que je vis « sur une île du pacifique »
J’ai fréquenté 2 ans le collège de Panchio pour les chinois d’Outre-Mer – je ne sais pas s’il existe toujours. A travers tes récits, je me retrouve 30 ans en arrière : l’aversion des Taiwanais vis-à-vis de leurs compatriotes du continent – les abats (qui revêtent un habit magique dans les marchés de nuit) et les tofus malodorants que je n’ai pu me résoudre à en goûter. Chapeau pour ton courage ! Par contre j’ai testé la soupe de serpent – bof, rien d’exceptionnel, ni dégoûtant, ça a le goût du poulet je trouve.
MK
Aaaaaaaaah je suis trop jalooooooooooouse ! Je rêve de pouvoir faire un tel food trip ! En tous cas je comprends pourquoi tu nous a fait mariner dans notre jus comme ça, on a droit à tout le voyage dans les moindres détail ! Merci merci !
A propos de l’omelette aux huîtres, je m’étais promis d’en faire après avoir vu un reportage sur Taïwan (on les voyait faire avec une impressionnante dextérité, en 30 secondes l’omelette était prête, et noyée sous une sauce « maison » dont le secret semblait bien gardé !), mais comme toi je procrastine toujours, et puis ce n’est pas la même chose à la maison…
Ça m’étonne un peu que tu sois rebutée par les serpents, mon homme qui pourtant doit être la personne la plus difficile et impressionnable sur le plan culinaire en a mangé en Chine et en garde un assez bon souvenir (il m’a dit que c’était un peu comme de l’anguille en fait).
Et sinon j’aime beaucoup ton « clam chowder » aux Saint-Jacques, je n’arrête pas d’en voir depuis quelque temps mais ta version m’a encore plus donné envie de me lancer. Par contre ça va peut-être te sembler un peu bête comme question mais où trouve-t-on ces fameux bouillons Ariake ?
Bon week-end !
Superbe reportage, merci pour le travail que ça représente! On a l’impression (et l’envie) d’y être Voilà de quoi alimenter pour un moment ton imagination toujours à l’affût!
Oh, ça donne teeeeellement envie !!! *ç* Surtout le baobing et l’omelette aux huîtres !
Il ne faisait pas trop chaud ?
Létitia, à quand la suiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite ? =D