Quand j’étais étudiante, j’allais souvent à Paris pour visiter des expos d’art contemporain et de design. Pas pour faire mon intello, non non, quoique faire la queue pendant des plombes pour entrer à la FIAC ça peut paraître bobo pour certains. Disons qu’en cours d’histoire de l’art, si on n’était pas au courant de l’actualité culturelle, on passait vraiment pour des gros nazes. Quelques fois j’y allais juste pour aller à un concert, comme ce vendredi mémorable où j’avais menti à mon boss au stage. Je lui avais dit que j’avais une réunion importante à l’école alors que j’avais pris ma journée pour faire la queue depuis midi (si si !) à Bercy en attendant de me pâmer devant les Red Hot Chili Peppers au premier rang. Dire que j’avais embarqué Mister T. dans cette galère… 🙂
La semaine dernière j’ai décidé de me prendre quelques jours dans la capitale, histoire de rendre visite à Joeun, ma copine coréenne, qui m’a accueillie chez elle près du Marais. Cette fois-ci, pas pour faire le tour des galeries, mais juste pour se balader et faire quelques « courses ». Aussi dingue de nourriture que moi, on s’était donc calé un petit programme « food-trip » en faisant escale dans nos épiceries préférées. On a commencé par flâner dans le quartier de l’Opéra, en zigzaguant entre les petites épiceries japonaises et coréennes. On a trouvé notre bonheur chez Ace Mart, un magasin coréen qui propose aussi des produits japonais et qui est amplement meilleur marché que le célèbre Kioko où se ruent tous les fans de gastronomie nippone.
Elle m’a fait découvrir des produits que je connaissais mais que je n’avais jamais goûté, comme les petites poches de tofu frit pour réaliser des inarizushi, le sel au thé vert ou les petits champignons enoki que j’ai ensuite dégustés enroulés dans des feuilles d’algues salées.
On a aussi fait un petit crochet par l’Epicerie anglaise, qui est toute rikiki (10m carré à tout casser) mais qui regorge de spécialités 100% british. Pour moi ce fut 100% exotique, entre le Nesquick à la fraise et la soupe d’huître en boîte, mon cœur a balancé ! J’ai finalement opté pour de grands classiques, comme la moutarde Coleman’s en poudre et le Vegemite, cousin australien du sacro-saint Marmite. Je fais partie des rares personnes à apprécier cette curieuse pâte riche en vitamines B !
Après un ultime arrêt chez Tang dans le 13e, j’ai du rentrer en train les bras chargés de vivres, comme si j’allais m’enterrer dans un bunker pour quelques mois. J’avais eu aussi l’excellente idée de m’acheter un énorme pain de 10kg de pâte de porcelaine, histoire de bien alourdir ma valise ! Heureusement que Mister T. m’attendait à la gare pour m’aider à porter mes tonnes de victuailles ! Mon moment préféré, ce fut lorsque j’ai déballé mes sacs dans la cuisine, qui fut envahie en quelques minutes par des paquets de soba, d’algues, de shiso, de sel à l’ail, de golden syrup… qui ont facilement trouvé leur place dans mes placards.
Génial!
Et coucou!
D’abord petit retour sur la fleur-piment que je trouve divine et mon com’ n’étant pas passé, je voulais savoir si elle était comestible et si elle séchait en gardant sa belle forme?
Sur Ebay, au rayon « graines rares », il y a une photo de zizi-piment! Tu connais cette rareté?
Revenons à ton escapade. On doit avoir envie de tout acheter! Et même si la plupart de ces produits me sont « étrangers », je serais très attirée par le design, les couleurs, rien que pour la déco!
C’est superbe! Merci de nous faire si joliment voyager, et je suis très tentée de sauter dans un TGV pour suivre tes traces!
Le piment-fleur est comestible, mais celui-là vient de chez la voisine, qui nous en a donné pour en planter. Je n’ai pas eu le temps de le voir sécher avant de partir, donc je ne sais pas s’il garde sa forme de fleur. Pour le piment-zizi, je ne connaissais pas du tout, ça m’a bien fait rire qd j’ai vu la photo!C’est fou ce que la nature peut inventer!
Si tu vas à Panam, je te laisserai les adresses de mes cavernes d’ali baba préférées!