Paris food trip 1: le LAO SIAM



Après avoir écrit le plus long article du monde (à mon avis la majorité d’entre vous a du le lire en diagonale…je vous comprends!), je me repose encore sur d’autres photos prises à Paris. Je vous avais parlé d’un food trip avant de partir, eh bien j’ai tenu ma parole! J’avais reçu beaucoup de messages me suggérant des tas d’adresses de restos, mais il a fallu faire un choix 🙂
Je commence donc cette petite aventure par l’enseigne qui m’a le plus convaincue pendant ce week-end glouton gourmand: le LAO SIAM.


Un thé au lait glacé pour commencer…

Il s’agit d’un restaurant situé dans le fameux quartier de Belleville, servant des spécialités laotiennes et thaïlandaises (Siam est l’ancien nom de la Thaïlande). Je ne connais pas assez cette gastronomie, alors c’est avec l’estomac curieux et affamé que je me suis rendue, avec 3 de mes amis, chez Lao Siam. On m’avait prévenue que ça allait être bondé, ça n’a pas loupé: on a du attendre environ 15 minutes sur le trottoir, puis 10 à l’intérieur. L’atmosphère est très bruyante, comme dans une cantine, mais un rapide coup d’oeil sur les tables bien garnies me font rapidement oublier ce brouhaha. Je n’avais plus qu’une envie: m’asseoir et MANGER !


Salade aux petits poissons croustillants


Saint-Jacques mi-cuites


Le serveur nous installe au milieu de la salle, les petites tables sont un peu serrées, mais on va pas chipoter pour ça. Le choix des plats est infini, ce n’est plus une carte, c’est un annuaire. Le couple à côté de moi vient de recevoir ses entrées. Je ne peux pas m’empêcher de lorgner sur leurs assiettes, en essayant de me cacher derrière mes cheveux ^^ Mais c’est plus fort que moi, il FALLAIT que je leur demande ce qu’ils avaient choisi! « On a pris le T18 !« . Et oui le choix est tellement vaste qu’on retient plus le numéro du plat que son nom lui-même…Puisque j’vous dis que ça ressemblait à un bottin 🙂 Donc par « T18 », il fallait comprendre « salade de riz grillé au som mou« , une spécialité lao apparemment. Je vais même jusqu’à demander ce que la femme avait pris comme boisson, ce grand verre rempli de glace pilée m’intriguait depuis le début, mais je savais déjà ce que c’était: un thé au lait glacé (que j’ai fini par commander, bien sûr ^^Comment ça, je suis influençable?).
Je finis par partager en entrée avec Sara une salade de petits poissons croustillants. J’ai vraiment eu une sensation de fraîcheur et de pep’s, grâce à la salade d’herbes et la sauce acidulée au citron, piment et nuoc-mam. Les petits poissons frits font honneur au titre du plat: ils croustillent sous la dent, sans être gras, et ne sont pas du tout détrempés par la sauce. Un petit bonheur! Les garçons, de leur côté, se partagent une assiette de saint-Jacques marinées. En goûtant une tranche, je remarque tout de suite que ce sont des surgelées (je suis habituée à les acheter vivantes au marché!), mais elles ne sont pas mauvaises. Elles ont été rapidement saisies puis marinées (le coeur est cru) dans une vinaigrette tonique qui ressemble à la mienne.


Laab au boeuf


Travers de porc à l’ail


Canard laqué


Boeuf sauce piquante


Riz gluant servi dans des petits paniers tressés

Après avoir longuement hésité entre plusieurs plats au nom imprononçable, j’ai opté pour un Laab Nua. C’est une sorte de salade tiède à base de boeuf finement haché et de menthe. J’en avais fait une variante au porc, donc je savais à peu près à quoi m’attendre. Malheureusement j’ai trouvé que l’assaisonnement n’était pas assez relevé, voire fade. Heureusement que les herbes fraîches étaient là pour mettre du relief, et que mon riz gluant était extra pour sauver mon plat!
Sara a pris des travers de porc à l’ail (qui étaient terribles d’après ce qu’elle m’a dit), et les garçons ont choisi des plats plus classiques: du canard laqué et un boeuf piquant. Dans l’ensemble, les assiettes étaient très bien présentées et assez généreuses, et les accompagnements (riz gluant et riz cantonnais) étaient réussis. Et tout ça pour un prix tout doux, aucun plat n’excédant 10 euros.

   
Le flambage des beignets, le petit spectacle de fin de repas


Beignets à l’ananas flambés au rhum et flan au coco


Vous avez vu les petits trucs verts dans ma coupe? A votre avis c’est quoi? 🙂

Je n’avais plus faim mais les desserts qu’on voyait depuis le bar me faisaient de l’oeil! J’ai bien entendu zappé la page des glaces industrielles, pour m’orienter directement sur les desserts typiquement asiatiques. Les intitulés n’étant pas très parlant, vous êtes obligés de demander au serveur de tout vous expliquer!J’ai pris un dessert coloré (ça s’appelait « Rubis… »), à base de vermicelles verts à la farine de riz (c’est une pâte qu’on passe à travers une passoire à gros trous, comme des spaetzles pour ceux qui connaissent), de gelée, de châtaignes d’eau et de jackfruit, le tout baignant dans du lait de coco glacé aromatisé au pandan. Un pur délice, ça m’a replongée dans mes souvenirs d’enfance, j’en ai mangé souvent en Indonésie quand j’étais petite. Les autres ont pris une coupe de potiron confit au sucre roux dans du lait de coco (vraiment bon!), un flan à la noix de coco et des beignets d’ananas flambés au rhum (un peu trop alcoolisé à mon goût).
Nous avons passé une très bonne soirée malgré le bruit ambiant, mais quand on est en bonne compagnie et que les plats tiennent la route, tout va bien! A mon avis, j’y retournerais sans souci la prochaine fois que je passe à Paris!Il y a tellement d’autres plats que je meurs d’envie de goûter!

LAO SIAM

49 rue de Belleville
75019 (métro Pyrénées ou Couronnes)
tel:01 40 40 09 68
Ouvert tous les jours de 12h à 15h et de 19h à 23h30


12 Replies to “Paris food trip 1: le LAO SIAM”

  1. veinarde … et je sens que ce n’est pas fini !

  2. Dommage que ce ne soit un peu loin de chez moi car ça me donne très envie !

  3. Les trucs verts, ce sont des crocodiles Non, je te rassure, familièrement, mon petit frère l’appelle comme ça parce que ça y ressemble C’est vert grâce au pandan !
    Il ya un resto thaï-lao à Toulouse, c’est pas aussi traditionnel et varié, mais c’est à se damner.

  4. héhé t’as bien raison de te faire plaisir,dès que je vais à Paris c’est boufaille à volonté aussi,comme t’avais du le remarquer!Au fait je voulais te demander où est ce que je peux trouver ton espèce de racloir pour faire des copeaux de noix de coco?ça m’intéresserais bien

  5. @Flo:héhé…Dire que c’est juste à 2h de chez moi…Et non ce n’est pas fini hihi !
    @Anna:eh oui,c’est rageant de devoir aller jusqu’à Paris pour trouver ces petites adresses gourmandes!
    @Enflamméeh trop mignons les ptits crocos!Moi je pensais à des trucs plus gore, genre des vers de terre ^^ Purée je pense jamais à acheter du pandan!
    @Marie:ah ah,on s’comprend hein!Sinon pour ma râpe à coco,je l’ai acheté en Nouvelle-Calédonie!Si tu veux, je demande à ma maman de m’en envoyer une et je te la refile!On peut aussi acheter juste la lame, ensuite tu la visses sur une planche,si tu es bricoleuse

  6. J’adore ce restau aussi, il m’a convaincu pleinement !!! on avait réservé car à 6 je pense qu’on aurait attendu longtemps…

  7. que de choses appétissantes!

  8. travers o porc à l’ail for me =) hummmm

  9. Moi, j’avais tout lu !!! et pas en diagonale !!

  10. à propos des espèces de nouilles vertes, il me semble qu’elles sont faites à partir de farine de riz gluant (ou de tapioca, je ne sais plus) parfumées au « la du », l’équivalent en français étant le pandan je crois bien. On mange beaucoup ce genre de dessert au Vietnam, étant petite j’en avais de très bons souvenirs, et j’avoue adorer ça ! Il faut absolument que j’essaye ton restaurant, ça m’a l’air terriblement bon. Sinon au niveau des bons thaï/laotien parisiens, il y a Lao Lane Xang avenue d’Ivry dans le XIIIè.
    J’adore ta cuisine, elle vient du coeur et est férocement alléchante Bonne cuisine pimentoiseau !

  11. Aller je le mets sur ma liste de prochain restau Thai à tester ! A force d’en entendre parler faut bien que je me décide…

  12. Toi qui aime les plats bien relevés et le piment, je te recommande leur salade de papaye (en précisant bien pimentée), à tomber par terre (à pleurer aussi ! !)

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