Le festival de Cambremer: mon résumé en images

 

 

          C’est la seconde fois que je participe au festival de Cambremer, mais cette fois je suis passée de l’autre côté de la barrière. L’année dernière j’avais été en immersion chez des producteurs de pont-l’Evêque pour l’expérience C’est du Vécu, et ce week-end j’y ai tenu un stand de street-food! Le point commun entre ces deux activités: les produits AOC/AOP ! En effet, nous avions carte blanche pour proposer des recettes nomades, à condition que celles-ci contiennent au moins un produit d’appellation d’origine contrôlée ou protégé. Je vous en reparle à la fin de cet article, tout de suite place aux images prises sur le vif pendant ma pause.

 

Que serait la Normandie sans ses fameuses tripes?

Une charmante dame qui proposait une des spécialités sucrées méconnues du public non normand: la teurgoule, qui est du riz au lait cuit au four pendant plusieures heures, parfumé à la cannelle. Un vrai délice!

Les produits cidricoles ont toujours la côte! Connaissez-vous également le poiré, le pommeau ou le calvados?

Tu aimes le saucisson? Tu aimes le camembert? Ce truc est fait pour toi!

L’artisanat n’était pas en reste, avec ces plats en terre cuite spécialement prévus pour présenter le boudin aux pommes. Eh oui on pense à tout ici.
 

Bien entendu, au pays du fromage, on ne pouvait décidément pas rater ça. On pouvait d’ailleurs en déguster de toutes sortes à chaque étal !

Une jolie pâtisserie que je n’ai pas pu identifier, mais ça avait l’air bon 🙂

J’en connais qui en ont profité pour acheter de belles volailles fermières du coin, et ils ont eu bien raison!

Elle est pas belle, ma ventrèche?

C’est la fin de la saison de l’ail des ours, hélas je n’ai pas eu le temps d’en acheter.

J’ai beaucoup aimé le costume de ce monsieur, avec sa belle casquette de boulanger, on aurait dit un personnage de bande dessinée.

Le pays invité d’honneur cette année était la Norvège, dont on a pu goûter quelques spécialités: le gamalost, un fromage de caractère, et le torrfisk des Lofoten, du poisson séché mais non salé (il faut bien 6 jours pour le réhydrater).

Comme je comprends ce chien qui avait la langue pendue face à toutes ces spécialités! 

 

 

          Et maintenant, retour sur mon stand de street-food! J’avais proposé deux recettes salées et deux recettes sucrées: un pulled beef sandwich, un cornet de falafels, un brownies aux noix et un cheesecake aux pommes caramélisées. 

          Tout s’est bien passé en général, heureusement que Mister T était là pour m’épauler, ainsi que mes copines Miss Tiny et La Francesa qui faisaient partie des blogueuses invitées cette année (avec Elodie, Marine et Céline). L’épreuve du coup de feu tant redoutée, je ne l’ai pas vue venir! Vers midi, nous avons été pris d’assaut par les nombreux visiteurs gourmands. Dans ce genre de situation, on n’a pas le temps de réfléchir: on exécute les commandes, on encaisse et basta. Mes sandwiches se sont vendus comme des petits pains (c’est le cas de le dire), par contre mes cornets de falafels ont eu moins de succès. Je pense que c’était peut-être un peu trop exotique pour le public local. Surtout quand je précisais que c’était végétarien, il y en a plus d’un qui a fait la grimace! De même, mes cheesecakes ont moins bien marché que mes brownies: le chocolat c’est toujours vendeur! C’était d’ailleurs rigolo d’observer les réactions des visiteurs. Entre ceux qui ne voulaient que de la viande dans leur sandwich, ceux qui voulaient du rab de piment, ceux qui salivaient devant ma cocotte de boeuf qui « bloblotait » à petits bouillons sur le stand, ceux qui commandaient les cornets de falafels par sept mais dont 3 sans oignons, 2 sans sauce et 2 sans tomate…Sans compter les retardataires qui sont venus réclamer des sandwiches à 17h alors qu’on commençait à ranger le matériel.

 

Le pulled beef sandwich, ma recette qui a cartonné. (Crédit photo Elo En Fait Tout Un Plat)

Mon cornet de falafels, avec une bonne sauce crémeuse à l’ail. (Crédit photo Miss Crumble)

Mon brownies au chocolat et aux noix, l’autre succès du jour.

 

          Dans l’ensemble, j’ai été vraiment satisfaite de cette journée, surtout lorsque les gens sont revenus me voir pour me dire que c’était bon 🙂 Je ne vous cache pas que j’ai accompli un travail de titan pour tout préparer en amont:
-8 kilos de pois chiches pour mes 330 falafels
-12 kilos de pâte à brioche pour mes 115 petits pains
-13,5 kilos de jarret de boeuf mijoté pendant 7 heures au four: j’ai du utiliser tout ce que j’avais sous la main pour cuire la viande (car je n’avais plus assez de cocotte), comme mes plats à gratin et même…un grand moule à cake!
Et je ne vous parle pas des quantités d’oignons, de gousses d’ail, de légumes et de pommes à éplucher…Bref, ce fut une sacrée aventure, je ne sais toujours pas où j’ai puisé cette énergie pour cuisiner tout ça !

 

D’ailleurs, si vous voulez jeter un coup d’oeil dans les coulisses de ma cuisine, transformée en véritable usine pour l’occasion, allez voir mes photos sur la page Facebook de Piment Oiseau !

 

 

9 Replies to “Le festival de Cambremer: mon résumé en images”

  1. Bravo ! Quel courage ! J’avoue que j’aurais été tentée par les portions veggies. Ton stand etait superbe …

  2. Merci! Certains sont même revenus pour commander des falafels, après avoir digéré leur sandwich au boeuf

  3. Ma belle, je ne sais effectivement pas où tu as puisé toute ton énergie pour réaliser ce stock gargantuesque de délicieux plats salés et sucrés pour le festival mais chapeau bas pour tout ce boulot abattu ! Merci également de partager avec nous ton expérience au festival et la petite visite guidée des produits présentés qui font bien saliver ! J’adore les produits normands !!! Qu’as-tu fait des falafels et cheesecakes restants ? Tu as dû faire des heureux, non ? Vraiment dommage de n’avoir pu venir vous voir. Maintenant, repos Madame ! Pas de folie, hein ? Plein de bises. :-*

  4. Ah oui alors, chapeau ! Tu as très bien « jonglé » avec le matériel et la place dont tu disposes.

  5. j’adore ton petit reportage…et j’aurais sans doute fait partie de ceux qui seraient venus chercher du rab’ de falafels ou de sandwichs

  6. Wahou quel travail ! Bravo, car ça a du être une épreuve de dingue de réaliser tout ça =)

  7. Je connais bien toutes les spécialités Normandes que tu montres et même je connais la dame en costume que tu as photographiée. A une époque elle vendait de la poterie pour faire ce que nous appelions une « fondue normande » (un camembert ou un pont-Lévêque cuit au four et dégusté à la cuillère avec des pommes de terre à l’eau). J’ai conservé tous ces moules quand je suis partie pour venir au bord de la mer Egée. Je les ai toujours et je fais la moussaka dedans ou d’autres plats grecs à enfourner

  8. dommage que j’habite en Belgique mais si j’avais eu l’opportunité de venir, crois bien que j’aurais fait honneur à toutes les variétés que tu as préparées. Je suis ravie de savoir que beaucoup de personnes ont apprécié tous ces mets que tu as préparés avec courage. Sincères félicitations.

  9. Que la France me manque!!!!!! Le fromâââââââgggge!!! Le saucissoooooonnnnnn!!!!! AhhhhHHHH!

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