Je veux du fraiiiiiiis !!!
Vous connaissez « Monsieur Bonhomme » ? Je ne sais pas si dans sa famille il existe une Madame Maladroite ou une Madame Poissarde, mais en tout cas je pourrais en être la source d’inspiration !
Ces derniers temps en cuisine, j’ai accumulé les gaffes! C’est que c’est dangereux, la zone popote ! En seulement deux jours, j’ai réussi à me ruiner les deux poignets… Jour 1: j’attrape un wok (assez lourd) avec la main gauche, alors que je suis droitière. Résultat, je renverse de la sauce partout sur la gazinière et je me crame le poignet gauche au contact du wok brûlant. La seule chose positive que j’ai retenue, c’est d’avoir appris à chanter l’opéra sur le tas… Ah ça c’est clair, j’ai donné de la voix, les voisins s’en souviennent.
Bon ça peut paraître ridicule, la brûlure doit faire 5 cm carré tout au plus, mais bordel ça fait maaaaaal !!!! Je me suis précipitée sur mon aloé véra, qui est the plante anti-brûlure par excellence, mais vu les minuscules feuilles qui arrivent à peine à émerger du pot, j’ai laissé tomber et ai opté pour la méthode du tartinage de dentifrice. C’est efficace quand on n’a rien d’autre!
Mamie m’avait toujours dit de ne jamais ô grand jamais, cuisiner avec la main gauche… Pour elle qui était musulmane, cette main est considérée comme impure. C’est simple, si elle voyait quelqu’un le faire, ça l’aurait dégoûté et aurait trouvé n’importe quelle excuse pour ne pas goûter au plat. Ce jour-là elle devait sûrement regarder par-dessus mon épaule et lever les yeux au ciel en se demandant si j’avais bien retenu la leçon… 🙂
Jour 2: je venais de faire dorer un magret de canard côté peau, et j’ai voulu récupérer la graisse fondue pour d’éventuelles pommes de terre sautées à l’ail. Je sais, la saison ne s’y prête pas trop, mais ça se garde, et pis d’abord en ce moment le soleil fait des caprices du côté de chez moi! Et donc là, KSHHHHH (oui je sais imiter le cri du gras qui se rebiffe dans la poêle), une giclée d’huile m’attaque au poignet droit, pile poil au même endroit où je m’étais brûlée sur le poignet gauche (Souvent je me dis que ma gourmandise me perdra un jour… Ca, c’est fait). On pourrait croire que je suis maniaque, mais non, je ne fais pas exprès de me blesser de façon symétrique… 🙂
Puisque ma cuisine ne veut pas de moi en ce moment, il ne me reste plus qu’à piocher dans mes archives pour donner à manger à mon blog (qu’est-ce qu’il faut pas inventer pour camoufler ma flemme estivale). Voici une recette réalisée pendant mon séjour chez mes parents, où j’ai pu manger du poulpe frais (merci Maman de t’être levée tôt pour aller l’acheter au marché!) . Au moins celui-là s’il se brûle ou se coupe, il lui reste plein d’autres tentacules …!
Salade de poulpe à la néo-calédonienne (pour 4 personnes)
-1 poulpe frais
-2 poivrons (1 rouge/1 vert)
-qq jeunes épis de maïs en conserve
-2 carottes
-1 botte d’oignons nouveaux
-1 botte de coriandre
-2 gousses d’ail
-3 càs d’huile d’olive
-2 càs de sauce soja
-1 citron vert
-1 càc de sucre
-1/2 càs de nuoc-mam
-sel, poivre
Nettoyez le poulpe et le faire cuire à l’eau dans une cocotte minute pendant environ 40 minutes. Pour accélerer la cuisson et attendrir la chair, ajoutez un bouchon en liège dans l’eau.
Piquez la chair avec la lame d’un couteau pour vérifier la cuisson. Egouttez dans une passoire et laissez le poulpe refroidir. Coupez les tentacules en petits morceaux, ainsi que la tête préalablement nettoyée.
Dans un saladier, diluez le sucre dans le jus de citron et le nuoc-mam. Salez et poivrez, puis versez la sauce soja et l’huile d’olive. Ajoutez l’ail pressé, les oignons émincés, les carottes râpées, le maïs en biseaux et les poivrons en lanières fines. Ajouter enfin les herbes fraîchement ciselées et le poulpe refroidi. Mélangez bien le tout et servir très frais.
J’adore ton humour… à croire que tu t’es brûlée exprès pour faire la blague des tentacules…mouhahaha… Ta recette déchire comme d’habitude… tu donnes envie de se faire adopter par une famille néo-calédonienne !!! ^^
miam ! une brûlure qui sen l’ail, le pied! j’adore ta salade
j’adore le poulpe mais difficile pour moi d’en cuisiner ssous peine d’en manger pendant des lustres car personne chez moi n’aime ! alors je me retourne vers les calamars (ou dans les restos!) Pierre
@Marie en Inde:Non je ne suis pas dingue à ce point-là Si tu veux je t’adopte, j’ai pas encore d’enfants!
@Diane: Oui faut souffrir pour se régaler chez moi!
@Pierre: c’est pour ça que je ne peux en manger que chez mes parents, car Mister T déteste les fruits de mer.
Attention au sel, le nioc-mam et la sauce soja sont très salés. Nepas oublier le petit piment !
Bonjour, j’ai découvert votre blog il y a quelques jours et j’ai testé cette recette hier soir et vraiment cela a été une superbe découverte ! Merci ! Cette salade est fantastiquement bonne !