Week-end à Londres, part.2

Suite de mon petit week-end british!

Après avoir visité le petit marché de Noël le long de la Tamise, nous tombons par hasard sur cette énorme bannière indiquant un évènement qui ne pouvait pas plus me faire plaisir: un slow food market !  🙂 Autrement dit, une belle invitation à goûter de bons produits naturels.
Le mouvement international SLOW FOOD a été fondé en Italie en 1986 par Carlo Petrini, et son but est de réagir contre le fast-food en déployant ce slogan: « Bon, propre et juste ». Depuis la création de l’association éco-gastronomique en 1989, SLOW FOOD compte plus de 80 000 adhérents dans le monde entier et de nombreuses associations nationales ont fleuri un peu partout, comme ici à Londres. Parce que l’Angleterre, ce n’est pas que du fish’n’chips! Prêt pour une balade gourmande?

   

Non seulement ce fut un régal pour les yeux, mais aussi pour les papilles, puisque chaque stand proposait aux visiteurs de goûter à leurs produits! 🙂
Du hoummous de toutes sortes (à la betterave, à l’aubergine…), du pâté (phonétiquement chez eux ça donne « pateille ») de foies de volaille au gingembre, des pickles, de l’huile de chanvre (pouah!)…On a tout passé en revue! Le seul regret c’est que je n’ai pas pu goûter à ça:

On est reparti avec un pot de hoummous à la courgette fumée, un vrai délice! Si on avait pu on aurait acheté des tonnes d’autres gourmandises, comme ce fromage qui me faisait de l’oeil ou ces grosses barres de caramel au chocolat qui me suppliaient de les emporter! Mais le hic c’est que Slow food ne rime pas forcément avec « cheap food« : la qualité ça se paye!
A l’hôtel on avait dû conserver le pot de hoummous dans le lavabo rempli d’eau glacée, vu qu’il n’y avait pas de mini-bar dans la chambre! C’est comme ça qu’on faisait en cité U: lavabo ou rebord de fenêtre! Dans la chambre on avait droit d’ailleurs à des sets pour petit-déj composés entre autres de sachets de thé et de ces sticks de lait liquide! C’est la première fois que je vois du lait liquide conditionné sous cette forme…
Allez encore un dernier petit tour avant de quitter cette corne d’abondance!

Après cette balade gastronomique, place à la minute culturelle avec la visite de la Tate Modern. Ce qui est bien à Londres c’est que la majorité des musées sont gratuits, donc aucune excuse pour ne pas y aller quand on est sur place (enfin ça dépend de vos centres d’interêt)! Dans le Turbin Hall de la Tate, on a pu apprécier les oeuvres monumentales de Louise Bourgeois (une araignée gigantesque en bronze et en acier intitulée Maman), de Calder (la structure rouge Flamingo) et de Dominique Gonzalez-Foerster dont l’installation intitulée T.H. 2058 met en scène un fossile imaginaire, une pomme géante et des films projetés sur grand écran. Cette artiste française propose une vision de Londres en 2058, une ville où il ne pleut sans cesse, une pluie qui a eu des conséquences étranges puisque tout s’est mis à pousser de façon démesurée. D’où la présence des sculptures monumentales.

   

C’est pas tout mais mon estomac commençait à gargouiller! Je ne suis pas contre la nourriture spirituelle, mais il était presque 14h et avec le décalage horaire il était 15h pour nous, les petits froggies affamés en goguette! Nous voilà donc partis à la recherche d’un petit resto sympa où nous pourrons enfin poser nos sac à dos. Bien qu’ayant épluché le Guide du routard et relu mille fois les pages « Où manger à Londres », on a décidé d’y aller au feeling sur le chemin nous menant à notre hôtel, où le check-up ne se fait qu’à partir de 15h (c’est nul pour ceux qui arrivent tôt!).
Après s’être perdus dans un quartier où il n’y avait que des bijouteries (comment est-on arrivé là? aucune idée!), on tombe enfin sur un pub qui sert à manger en continu. La façade est sympa et typique, et l’intérieur est chaleureux. Il n’y avait presque personne, mais c’est c’est exactement ce qu’il nous fallait: un lieu calme pour se reposer et se repaître! J’hésite à prendre un fish and chips (on est touriste ou on ne l’est pas), mais finalement je commande un hamburger à l’agneau et à la menthe. La viande est tout simplement fondante et parfumée à souhait. C’était accompagné de grosses frites (chips en anglais) et d’une espèce de coleslaw (salade de chou cru) noyé dans de la crème assez fade. Mister T. opte pour un ragoût de poulet aux pommes de terre et champignons. La sauce à base de moutarde et de miel était très savoureuse et très riche.

 

J’étais curieuse de connaître enfin la cuisine anglaise et ce repas ne m’a pas déçue du tout, même si je sais que ce n’est qu’un petit échantillon de la gastronomie locale. C’était bon, simple et pas cher. Jusque-là je n’avais entendu que des mauvaises critiques, sûrement fondées sur la junk-food londonienne et ces produits répugnants pour certains (je pense notamment à la fameuse Marmite) mais ce problème existe partout. Ce n’est pas parce que la France se targue d’être le pays de la gastronomie qu’on y mange forcément bien tous les jours!

Petit clin d’oeil à Barack Obama sur le chemin: un panneau publicitaire montrant un Obama blanc à gauche et un John MacCain noir à droite, que l’on ne distingue pas bien car il est trop foncé!

   

La suite de ce périple dans un prochain épisode! J’en ai, des choses à raconter!

One Reply to “Week-end à Londres, part.2”

  1. Ce week end devait etre terriblement sympa ! en tout cas moi ça me donne envie d’y aller !

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