Un samedi qui commençait bien pourtant…

Pfffiou ya des jours comme ça où le sort semble s’acharner sur vous…
Ca commençait bien pourtant. Avec Mister T on devait fêter notre anniversaire (de rencontre, pas de mariage!) le mois dernier mais on était complètement anéanti par la grippe. Du coup on a reporté notre petit tête à tête mais il s’avérait que le restaurant qu’on avait choisi proposait une carte un peu trop…comment dire? Chère! Ah oui, c’est le mot! Désolée, mais en ces temps de crise, le romantisme je m’en balance un peu! Je peux vous dire qu’eux, ils se mouchent pas avec le dos de la cuillère! C’est une nouvelle expression 🙂
Alors on se rabat vers un resto iranien qui devait ouvrir le jour-même…Oui, sauf que ça n’ouvrait que le soir (j’ai oublié de préciser qu’il était midi, car le soir on avait prévu de se rendre à un super évènement dont je parlerais plus tard!). Et si on allait chez notre bon vieil indien devant lequel on passe tout le temps? Hop c’est parti! A l’intérieur, une seule table occupée par une petite famille…Gloups! Il faut voir le bon côté des choses, disons que c’est un privilège d’avoir le resto rien que pour nous! Au menu, pakora de légumes (beignets frits), koftas d’agneau, curry de poulet et agneau korma. Avec un naan au fromage, que demander de plus? C’est confirmé, la cuisine indienne, c’est celle qui nous séduit le mieux, Mister T et moi! Un petit dessert et un thé à la menthe plus tard, nous voici dans le traditionnel marathon des courses du samedi après-midi. Quand j’vous disais que le romantisme ça me passait au-dessus de la tête!
On fait vite, on zigzague entre les tortues qui poussent leurs caddies à 2 à l’heure et pouf, retour à la maison! Il nous reste que 2h à peine pour se reposer et se préparer. Mais où bon sang, vous demandez-vous? Pour aller voir Ayo à Deauville, pardi! Eh oui je chouchoutais mes billets de concert depuis le mois de décembre, c’est dire si j’avais hâte!
Excitée comme une puce, je saute dans la voiture et nous voilà parti en drection de Deauville. On doit traverser la campagne presque dans le noir (ils connaissent pas les lampadaires ici ou quoi?), on aperçoit furtivement des vaches (ah la Normandie…) par la porte d’une ferme éclairée, et on manque de se faire rentrer dedans par un @%#~ de 4×4 !
3/4 d’heure plus tard nous voici arrivé à destination. Enfin presque! Car figurez-vous qu’on avait noté soigneusement l’adresse de la salle de spectacle, mais sans plan de la ville, ça sert à rien, n’est-ce pas? On se gare au bord d’une marina, on fait face au choc thermique (Deauville c’est en Sibérie?), on se dirige un peu au hasard vers un casino comme des papillons vers une ampoule, puis on trouve enfin une personne du coin (qui bizarrement avait un accent marseillais) car jusque-là on n’avait croisé que des touristes. Il nous indique donc le bon chemin, à environ 5 km de là!
C’est reparti, et O MIRACLE, nous voici parvenus au bout de notre quête du Graal! Juste en face d’un grand casino clignotant comme une maison de père Noël, se dressaient les portes du Centre International de Deauville, sur lesquelles posait fièrement l’affiche géante d’Ayo. Tiens, pourquoi ils restent devant, les gens? Il faut peut-être attendre avant le début du concert? Pour en avoir le coeur net, on demande gentiment au vigile où se trouvait l’entrée de la salle. Avec un sourire d’excuse, il nous déclare tout bonnement et simplement: « Désolé, c’est annulé. Elle est malade. »

J’ai d’abord cru à une blague, mais voyant les autres personnes s’énerver en repartant, ça ne pouvait être que vrai. Ouiiin ! J’avais envie de déchirer les billets, mais tout compte fait, il valait mieux les garder pour se les faire rembourser!Devant mon air dépité, Mister T me demande alors: « Bon ben on fait quoi? J’ai pas envie de rester dans cette ville de bourges! » « Ben on s’casse d’ici, j’ai vraiment pas envie d’aller au casino, ni d’aller me balader alors qu’il fait 4°C ! »
Nous revoilà parti dans le sens inverse, en faisant semblant de parler d’autre chose, mais je ne pouvais m’empêcher de remettre le sujet sur le tapis toutes les 10 secondes. On engouffre d’une traite les sandwiches qu’on avait préparés pour le trajet, en chantant à tue-tête  et en faisait de l’air-guitar sur tout ce qui passait à la radio. On s’éclate comme on peut…
« Et si on se faisait un ciné? » « Naan, trop tard pour la 1e séance, trop tôt pour la 2e… » « J’ai encore faim… » « Bon ben foutu pour foutu, et si on allait manger des frites? »
Et voilà, on avait touché le fond, retour à la case départ avec deux grandes frites et un hamburger au bacon qui était vraiment, mais alors vraiment dégueu! Presque 10 euros pour l’équivalent d’une patate coupée et un sandwich fourré au gras, voilà bien la 2e arnaque de la soirée. Et comme on dit jamais deux sans trois, voilà-t-y pas qu’en voulant regarder un film tranquillement au lit, le lecteur DVD décide de nous claquer dans les bras pile-poil ce soir-là. On a fini par regarder les derniers épisodes des Simpsons et jouer à la console, comme des sales jeunes que nous ne sommes plus. Ah oui, comme si ce n’était pas assez, j’ai perdu une de mes boucles d’oreilles pendant la soirée! On était vraiment down on our knees !
Ce qui est bien, c’est qu’on ne pourra plus vivre pire comme soirée!

      

3 Replies to “Un samedi qui commençait bien pourtant…”

  1. Ben ma fille heureusement que Mister T. il est patient….

  2. Je sais je sais c’est pas drole mais franchement la facon dont tu racontes, cela m’a beaucoup fait sourire ! ! ! tu t’en souviendras du concert d’ayo hihihihhiii
    biz de flo et mimolette

  3. @Mam: et oui, ça fait 4 ans qu’il me supporte!
    @flo et mimolette: c’est vrai que je m’en souviendrais! ça fera des choses à raconter aux petits-enfants!

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