En décembre dernier j’accompagnai Mister T à Sofia, en déplacement professionnel pour 4 jours. J’y allais en terre inconnue, n’étant jamais allée aussi loin à l’Est de l’Europe. Si je vous dis « Bulgarie », vous pensez à quoi, à part à des yaourts (et à Sylvie Vartan) ? Je sais, c’est bien réducteur, mais je suis une blogueuse culinaire, alors à part la nourriture, à quoi d’autre je m’intéresserais?
J’avoue que j’ai eu la flemme je n’ai pas eu le temps de me renseigner sur le pays avant de partir, juste lu qu’on y mangeait beaucoup de fromage (c’est le berceau de la feta), qu’on y fait de belles randonnées et que tout y est écrit en cyrillique (c’est AUSSI le berceau de cet alphabet). Voilà, avec les R à l’envers comme en Russie, vous voyez? Eh bien nous, ça nous a complètement déroutés, tout n’était pas forcément traduit et c’est comme ça qu’on est monté dans le mauvais bus une fois. Vive l’aventure!
Nous fûmes accueillis par Tsvetanka (j’ai mis du temps à retenir son prénom), la dame avec qui Mister T allait travailler. Elle parlait couramment anglais et était vraiment aux petits soins avec nous: elle nous a servi de guide durant tout le séjour.
Une des premières choses que nous avions visitées fut la cathédrale orthodoxe Alexandre Nevski. On ne voit pas à cause de la neige, mais les dômes les plus élevés sont dorés.
Les gens font la queue pour prier devant une icône miraculeuse
C’est la première fois que j’entrai dans un temple orthodoxe: l’intérieur est spectaculaire, avec des icônes du sol au plafond et des lustres somptueux. Ce qui m’avait frappée, c’était la vivacité des couleurs, car les fresques y sont souvent restaurées. Pas une seule chaise, chacun reste debout, même pendant la messe, un mariage ou des funérailles. Du coup la salle paraît encore plus gigantesque.
D’ailleurs, nous avons assisté à un office ce soir-là. Un prêtre vêtu d’une grande cape noire et suivi de deux jeunes assistants qui lui baisaient les mains toutes les 5 minutes (ça me tarabuste encore), fit une entrée magistrale, tenant dans une main une grande crosse et dans l’autre un récipient avec de l’eau bénite. A chaque fois qu’il croisait une personne du regard, celle-ci devait s’incliner en faisant un signe de croix, même s’il la croisait 10 fois de suite. J’avoue que j’étais assez mal à l’aise, moi la profane débarquant d’une autre planète, lorsqu’il s’est dirigé vers moi: euh qu’est-ce que j’ai fait ? Ni une ni deux, je fis ma courbette comme tout le monde… mais tout ce qu’il voulait c’était bénir l’icône encadrée derrière moi. Ouf!
La Bulgarie (avec la Grèce, la Roumanie et la Turquie) fait partie d’un territoire qui appartenait autrefois aux Thraces, un peuple dont la civiliation remonte à bien avant JC (là je sens que vous avez envie de partir en courant). Ils ont laissé beaucoup de trésors enfouis, c’est pourquoi il n’est pas rare de tomber sur un chantier de fouille archéologique en pleine ville (comme ici, sous la route). Il paraît d’ailleurs que la plus vieille ville d’Europe a été découverte récemment sur le littoral du pays.
Bâtiment symbolique: un des premiers à avoir été construits après la chute du communisme.
Le pays a gardé d’autres traces historiques, plus récentes: celles du communisme, qui a pris fin en 1990. D’après Tsvetanka, elle n’a pas ou très peu vu d’évolution depuis le nouveau régime. C’est vrai que lorsque l’on observe l’infrastructure de Sofia, qui est quand même la capitale, on a l’impression que le temps s’est figé il y a des années. Les bâtiments dégradés, les trottoirs défoncés, les vieux bus qui n’inspirent pas confiance… Seul le centre-ville, où se regroupent les boutiques de luxe, me rappellent que nous sommes au XXIe siècle. Et encore, je me demande qui peut s’offrir une robe à 300 € avec un niveau de vie aussi modeste ?
Dans les bus, on composte nos tickets dans des petits boîtiers oranges (au fond sur la photo) avec des perforeuses manuelles. Chaque bus possède son propre code de poinçons. Malin! Par contre on est obligé d’acheter un nouveau ticket quand on change de bus, les correspondances gratuites dans l’heure, ça n’existe pas. Dans certains cas, il vaut mieux prendre le tram…
…ou la voiture peut-être ?
Le métro quant à lui est tout nouveau, tout beau. Le contrôleur était vachement sympa et souriant avec nous, contrairement aux autres habitants de la ville en général, à qui on demandait notre chemin et qui nous répondaient à chaque fois avec un air glacial. Ou comment se prendre un iceberg dans la face. On n’a pas compris.
Sinon, rien à voir, mais les bulgares dodelinent de la tête comme les indiens pour dire oui: de droite à gauche, et non en hochant de haut en bas comme chez nous. Et pour dire merci, ben ils disent « merci », comme en français !
Bon parlons de ce qui nous réunit vraiment sur ce blog: LE MANGER !!!
Je ne vais pas vous mentir, la Bulgarie n’est pas reconnue pour la finesse de sa cuisine. Mais on y mange bien quand même. Enfin sauf à l’hôtel, une sorte de cité U avec les couloirs de Shining.
Le matin on avait droit à un petit-déj à 2€, composé principalement de pain et de fromage. En option: des knackis douteuses (c’était écrit « sausages », pas fricadelle en plastique pourtant), du jambon en boîte, une omelette au saindoux ou de la tomate en carton. Miam!
Dans les restos, on s’en sort plutôt bien. Sachant qu’un plat coûte en moyenne 5€ (en partageant à 2 pour goûter à tout), on se faisait plaisir à chaque fois en commandant pour tout un régiment.
Ce qu’on ne savait pas, c’est que Tsvetanka était en période de jeûne (qui commence 40 jours avant Noël chez les orthodoxes) et ne pouvait manger ni viande, ni laitages ni oeufs. Voilà pourquoi elle refusait de goûter à nos kebapche, nos oeufs au yaourt et autre légumes farcis au fromage… On pensait juste que c’était de la timidité ! Elle nous l’a expliqué qu’à la fin du séjour! J’ai d’ailleurs découvert que « jeûner » en anglais se dit « to fast », comme dans « breakfast »…Quand on prend le petit-déj le matin, on rompt le jeûne de la nuit. Haaan okaaay !!!
Salade shopska, à base de concombre, oignons rouges et poivrons, sous une montagne de fromage bulgare. Il s’agit de sirene ou « white cheese », et ça a le goût de la feta en plus intense. A base de lait de chèvre, brebis ou vache (ou une combinaison des 3), sa texture est plus dense, on peut facilement le râper. Ils ont aussi du kashkaval ou « yellow cheese », un fromage de brebis à pâte pressée, de couleur jaune.
Cette salade est servie nature (comme la plupart des salades là-bas), et on doit l’assaisonner nous-mêmes avec du vinaigre et de l’huile à disposition sur toutes les tables. Elle s’accompagne également d’un tord-boyaux verre de rakia, l’alcool national.
Coeurs de poulets sautés aux oignons. Personne ne voulait y goûter, j’ai pas réussi à finir tellement c’était copieux (et un peu sec aussi). Je savais que j’aurais du prendre les foies à la place!
Ce qui m’a marquée à chaque fois qu’on allait au resto, c’était la différence notable entre la façade presque inexistante et l’intérieur très soigné. En général on allait dans des petites gargottes cachées au fond d’une cour ou au bout d’un couloir labyrinthique, pour débouler sur une salle élégante, avec une déco traditionnelle et un sol tellement propre qu’on aurait pu manger par terre.
Oeufs à la panagyurishte: oeufs pochés posés sur un lit de sirene émietté, puis recouvert de yaourt bulgare à l’ail. Le tout est accompagné d’un bon gros piment vert frit…et bien fort!
Shkembe chorba: soupe de tripes à la bulgare! Je sais, ça n’a rien d’alléchant mais c’est un vrai régal si vous aimez les abats. Ici elles sont cuites dans du lait, puis servies avec moult vinaigre à l’ail et flocons de paprika fort, comme dans cette version roumaine. Il paraît que c’est un bon remède naturel contre la gueule de bois et je comprends pourquoi: ça réveille les morts !
Pour accompagner ma soupe, j’avais pris du pain plat enduit de beurre à l’ail (comme s’il n’y avait pas assez d’ail dans la chorba) et saupoudré d’origan. On avait aussi pris de la charcuterie locale dont j’ai oublié le nom: une sorte de salami aux graines de cumin (miam!).
Le jour où on s’est trompé de bus, on est descendu au hasard devant un centre-commercial. Le contraste était frappant, entre la ville toute grise et l’intérieur des magasins qui scintillait comme à Las Vegas. A midi on a opté pour un fast-food local au dernier étage: au menu, légumes grillés et/ou marinés, et plats de viande mijotée (boeuf et agneau ici). Beaucoup de gens autour de nous préféraient se précipiter chez Burger bip ou Pizza bip. Et pas forcément que des jeunes.
Dans un boui-boui qui ne payait pas de mine, on a mangé les meilleurs chuski bureks du monde: des poivrons fourrés au fromage et à l’aneth, puis panés. Ailleurs, on a aussi goûté à une variante, avec une farce au riz et servi avec du yaourt. Fameux aussi!
Ce soir-là, un vendeur particulier entra dans le resto: il ouvrit son manteau en grand devant nous (heureusement pour nous il était habillé en-dessous) pour nous proposer des magazines et journaux. Il y en avait au moins une vingtaine accrochés à l’intérieur, ça devait être super lourd à porter, malheureusement pour nous tout était en cyrillique.
Si on est végétarien, on peut très bien se débrouiller en Bulgarie car on y mange beaucoup de légumes, frais ou conservés au sel. Ici ce sont des pickles de chou, légèrement salés et encore croquants. Délicieux en accompagnement ou à l’apéro.
A gauche, des pickles au miel, et à droite, une salade de pomme de terre. J’ai été surprise car ça ressemblait plus à une tartinade: à base de pommes de terre écrasées, oeufs durs hachés, poivrons cuits, yaourt, mayonnaise et paprika fort. Très bon, l’assiette est repartie vide!
La soupe de Mister T: un velouté de poulet à la crème, servie dans du pain! J’adore l’idée du récipient qui se mange, ça m’a rappelé une soupe de lentilles mangée à Prague et présentée de la même façon (et aussi ma fondue au fromage! ) .
Une soupe à l’agneau avec des morceaux de viande effilochée et des légumes: bonne mais un peu trop grasse!
Mon plat coup de coeur: du drob sarma, un plat typique bulgare à base de riz, foie d’agneau et herbes. Le tout est recouvert d’un mélange oeufs battus/yaourt et gratiné au four. Il est ensuite servi avec du yaourt et de l’aneth. Une belle découverte!
Notre dernier repas: fromage grillé à l’aneth. Vous l’aurez compris, si vous n’aimez ni ‘un ni l’autre, ne venez pas en Bulgarie! Pour ma part, j’en avais un peu marre du fromage, j’ai donc pris un plat de pâtes… qui arriva inondé de crème et de fromage râpé. Burp !
Côté sucré, j’ai trouvé ce dessert vraiment fun: c’était une « bolognese ice-cream » !!! De la glace à la noisette en forme de spaghetti, et des noisettes croquantes en guise de mini-boulettes de viande 🙂
Mon autre coup de coeur: une pizza sucrée, pourtant proposée parmi les plats salés à la carte. La pâte fine est recouverte de fromage type mozzarella, de pomme râpée, de miel, de cannelle et de noix en poudre. On l’a dévorée en 2 minutes.
Autre découverte: le Kürtöskalác, un gâteau en forme de cylindre et cuit à la broche (« chimney cake » en anglais). C’est fait à la minute, sous vos yeux, et on peut choisir le parfum: nature, cannelle (ce qu’on a pris), noisette… C’est bon, c’est croustillant et ché cho !
Sinon à part manger, on s’est baladé un peu sous la neige qui tombait dru. J’avais bien froid sous ma doudoune et mes deux pulls, mais que dire de ces pauvres gardes du palais présidentiels… Normalement ils n’ont pas le droit de se parler, mais on vous a bien vu taper la discute, les gars!
Après-midi culturel au Musée National d’Histoire, où on était les seuls visiteurs (avec un autre touriste). On a eu un guide rien que pour nous ! Parmi les traditions locales séculaires, on a appris que les jeunes filles n’étaient bonnes à marier que si elles savaient broder, les paysans portaient des chaussettes dépareillées car ils considéraient que seul Dieu pouvait être parfait, et le jour de ses noces, la mariée devait porter un voile pour ne pas qu’on la voit pleurer (de joie ou de tristesse?).
J’ai fait quelques petites emplettes dans une boutique d’artisanat, où les jolies tasses me suppliaient de les emporter. Et dire qu’on n’avait qu’une seule valise pour deux…
Au marché, j’ai découvert les poivrons vendus séchés (derrière les bananes). C’est une spécialité locale, que l’on réhydrate dans de l’eau tiède pour les farcir avec du riz, du fromage ou même de la choucroute. On y trouve aussi des pickles de toutes sortes.
Entrée de l’Académie des Sciences de Sofia. Pendant que Mister T travaillait, je me suis faite toute discrète dans un coin avec mon ordinateur, un peu comme les enfants qui accompagnent leurs parents au travail le mercredi après-midi (ça m’est arrivé souvent avec ma mère). On a vu une expo sur des hologrammes, présenté par un collègue de Tsvetanka: une série de caissons vides à priori, qui, une fois éclairés avec une lampe spéciale, révélaient des images en 3D. C’était stupéfiant, et j’avoue que j’ai pas tout compris comment ça fonctionnait. J’arrive tout juste à convertir des centilitres en millilitres, alors faut pas me pousser hein.
Et en sortant, sur quoi je tombe: un pot de piment oiseau !!! Tsvetanka n’a pas compris pourquoi je m’extasiais pour si peu, elle m’en a ensuite cueilli un pour que je plante ses pépins, pour avoir un petit bout de Bulgarie à la maison.
Et voilà c’est déjà fini. Ce séjour fut bien trop court, on y retournera sans doute lorsqu’il fera plus chaud, pour voir le reste du pays, réputé pour ses belles montagnes. A bientôt, les bulgares !
eh bien ça a changé. j’ai un peu fréquenté Bulgarie et Roumanie fin des années 90 et la situation était catastrophique (tout était un peu au niveau de ton petit déj). je n’ai pas eu la chance de gouter à autant de plats. très joli reportage complet. en revanche dans tous les ex pays de l’est, les gens vont la gueule dans la rue surtout ceux qui ont connu le communisme avec l’interdiction de fréquenter des étrangers et de sourir. c’était flagrant dans les restos où tous les serveurs tiraient une gueule pas possible
Je ne savais pas que tout le monde faisait la gueule dans la rue, avant d’y aller. Mais c’est vrai qu’ils ne doivent pas avoir l’habitude de voir des touristes…
Ah c’est fou comme ça me fait penser à la Slovaquie, la République tchèque et la Hongrie, tant en ce qui concerne la ville que la nourriture (en dehors du fait quand même assez important qu’on n’utilise pas d’aneth ni de fromage !). Le métro super clean, ça m’avait frappée aussi, en plus là-bas il n’y a pas beaucoup de lignes, ce qui est salutaire pour les gens qui ont un sens de l’orientation aussi déplorable que moi ^^
Mais c’est vrai que dans les capitales les gens ne sont pas super sympas (je pense à Budapest notamment) ; par contre quand on s’en éloigne c’est déjà mieux !
Sinon, j’adore le kürtöskalàcs (c’est marrant en plus c’est le même mot en hongrois), ça me rappelle Prague, où on en avait acheté à un petit stand en plein air, un soir d’été… j’aimerais bien en faire à la maison mais c’est un peu compliqué.
Trop fun aussi le dessert avec des tortillons ! Dans la cuisine hongroise il y a un peu le même mais avec de la pâte de châtaignes aromatisée au rhum. Et la pizza sucrée, j’aurais bien aimé y goûter ; as-tu pensé à essayer de la reproduire chez toi ?!
Merci en tous cas pour toutes ces photos commentées dans le détail, et désolée pour ce commentaire-roman-fleuve !
PS: comme je suis une petite curieuse, je n’ai pas pu m’empêcher de remarquer sur une des photos de nourriture (celle des tripes) une espèce de galette, dont tu n’as pas parlé, et qui m’intrigue… c’est un pain spécial de là-bas ?
C’est simple, j’ai envie de goûter à tout ! Mais surtout, surtout au chuski bureks. Miiam. Bon, je suis loin de pouvoir faire de tels voyages, pauvre étudiante que je suis, mais un jour..! Par contre, je viens de la Réunion moi..Le froid en France me tue, alors le froid dans les pays de l’Est…(comment t’as fait ? ^^)
Super billet, belles photos, envie de tout manger ! Tu m’as fait rire avec ta description de l’église et de l’office religieux, ma mère est russe et du coup je sais comment ça se passe, mais c’est amusant de lire le point de vue de quelqu’un qui est extérieur à ces traditions !
Et en Russie aussi tout le monde fait tout le temps la gueule dans la rue, en même temps, les gens n’ont pas une vie facile, je les comprends (par contre, l’accueil chez les amis est toujours très chaleureux, l’opposition est radicale). Et niveau cuisine… miam.
J’y suis allé en 1975 ça a bien changé je vois! mes souvenirs culinaires se sont les concombres au yahourt et noix puis les poivrons farcis dont je raffolais, un tres beau reportage que tu nous a fait merci
bonne journée
Chouette ton reportage, je l’attendais depuis un moment! Pour les gens qui font la tronche, en Roumanie, c’est pareil mais c’est vrai qu’après, quand ils t’accueillent chez eux, c’est totalement différent. Ceci dit, la différence est flagrante entre la ville et la campagne. Je craque sur tous ces plats, avec une nette préférence pour le drob sarma quand même.
Ahhhh que de souvenirs ! J’ai fait un roadtrip en bulgarie une année avec ma soeur. La shopska salad, le pain… Je reconnais certaines choses et d’autres que je n’avais pas osé ou pas forcément le temps de goûter. C’était toujours un périple pour manger mais l’avantage c’ets que ce n’était vraiment pas cher. Je ne sais pas si j’ai adoré ce pays. Il y avait des belles choses, des moins belles, de bonnes choses, de moins bonnes… mais j’ai été frappée par les disparités dans la population. C’était quand meme un beau voyage
C’est vrai ca, qu’est-ce qui pourrait nous interesser a part la nourriture?
C’etait passionnant en fait. je ne connais pas du tout la Bulgarie et j’ai lu tout l’article avec grand plaisir, clique sur les liens et eu une pointe d’emotion sur la photo de la voiture (j’en ai eu une pareille, meme couleur, il y a longtemps).
Merci pour lé dépaysement en image!….je zappe le petit déj, mais je veux bien gouter au reste!…
Déjeuner aussi c’est dé-jeûner, hein, c’est pas qu’en anglais
Un grand merci pour cet article, j’ai voyagé avec toi le temps de la lecture. Et en plus tu m’as donné envie d’aller visiter ce pays!
Je suis récemment allée en Hongrie et j’ai eu la chance aussi de gouter « le cylindre » j’aimerai tellement trouver ça en France c’est délicieux!
Et par contre à l’inverse de la Bulgarie, j’ai trouvé les Hongrois très accueillants!
Merci une fois de plus
On critique souvent à tord la cuisine de ces pays de l’est, pourtant j’adore leur cuisine qui est certes roborative (mais il faut voir le froid qu’il y fait) mais tout aussi dépaysante que la cuisine asiatique ou autre. J’ai fait de belles découvertes culinaires en République tchèque. D’ailleurs, je ne sais pas si c’est pareil en Bulgarie, mais j’ai adoré leur concept de plats de résistance sucrés (d’où peut-être la présence de la pizza sucrée sur la carte), moi qui ai toujours du mal à trouver une place pour le dessert.
Ahaha, la glace-spaghetti je l’avais découverte en Allemagne, j’avoue que c’est fun!
Sinon, vous être plutôt bien tombés j’ai l’impression, parce que moi, je ne garde aucun souvenir des mes repas à Sofia… Sauf l’horrible petit dej’ de l’hotel (comme quoi…) ; le jus d’orange, c’était de l’orangina sans bulles :/
Sinon j’avoue que les églises orthodoxe sont assez impressionnantes!
Merci pour ce post qui nous a fait voyager … C’est rare d’en voir un sur la Bulgarie dans la blogosphère culinaire française !
Une remarque quand même : Il apparaît décalé de manger une chopska en plein hiver, autant qu’une tomate « en carton » au petit dej… La Bulgarie c’est pas l’équateur !
D’ailleurs en parlant de petit dej’ c’est dommage de ne pas avoir goûté la banitsa (http://www.decouvrirlabulgarie.fr/cuisine/banitsa-bulgare/ ) accompagnée de sa traditionnelle boza (http://fr.wikipedia.org/wiki/Boza) tous deux vestiges de l’empire Ottoman (http://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%B6rek) ! Ils vous auraient donné de l’énergie pour affronter le froid du climat continental de Sofia La Bulgarie est un pays à visiter culinairement (mais pas que … et loin s’en faut ) l’été pour tous les fruits et légumes de saisons que l’on peut déguster cuisinés au restaurant … ou cuisiner soi même, ou encore manger tels quels après les avoir achetés -peu cher- sur le marché (souvenirs de quelques kilos de cerises noires et sucrées englouties dans quelques villages bulgares après les avoir lavées à la fontaine …)
Vous l’aurez compris, c’est un pays que je commence à connaître un peu et que j’apprécie beaucoup depuis que j’ai la chance d’y séjourner, au moins une fois par an, dans ma belle famille !
Magnifique ton reportage, nous avons prévu de partir cet été pour Bourgas. Du coup je suis encore plus impatiente
Il est 11h40, j’ai faim ! Je pense que j’adorerai goûter la cuisine bulgare… J’ai déjà testé le gâteau au nom imprononçable en forme de cylindre cuit de manière artisanale au dessus de braises, vraiment succulent !
J’ai réalisé ce week end ton poulet ribot (en passant par chez Gracianne, un dimanche à la campagne), un délice ! Je l’avais accompagné de patates hasselback (de chez fast food toi même)… Même pas eu le temps de prendre de photos tout à été dévoré en un rien de temps !
Bonne journée à toi
(j’ai hâte de lire la suite de tes aventures à Taïwan)
Superbe cet article, je ne connaissais rien de la Bulgharie et grace à toi j’ai l’impression d’y avoir fait un saut : j’ai appris des petites choses et découvert de belles assiettes !
Merci !
Bisous
Magnifique billet ! Très belles photos et découvertes !
Merci pour ce voyage, ça me rappelle la Hongrie.
la bulgarie est un pays manifique les desserts son délicieux jespere avoir des reponses a mon message