Chers amis, c’est avec un profond regret que je dois vous annoncer… non pas la fin du blog mais presque!!! La fin des aubergines. C’est encore pire que la fin des haricots n’est-ce pas? En tout cas pour cette année, je m’arrête ici, la mort dans l’âme. Mais mais mais, je n’ai pas dit mon dernier mot! J’ai encore quelques recettes pour utiliser les derniers poivrons et courgettes, histoire d’emporter un petit bout d’été avec nous vers ce mois d’octobre qui arrive demain. Haaaan déjà, ça existe pas, le 31 septembre? Et le 32, non, personne n’y a songé?
Bref, pour cette dernière balade au pays merveilleux des aubergines, je vous emmène en Géorgie. En version originale ça s’appelle badrijani nigvzit, et cela désigne des tranches d’aubergines grillées, puis farcies avec un mélange savoureux de noix, d’ail, de citron et de graines de grenade. J’ai déniché ce petit bijou dans mon nouveau livre préféré du moment: Samarkand, de Caroline Eden et Eleanor Ford. Bon voyage!
Rouleaux d’aubergines aux noix et à la grenade
(pour 4 personnes)
-2 belles aubergines (longues si possibles)
-200 g de cerneaux de noix
-1/2 grenade
-1 petit bouquet de coriandre
-1 gousse d’ail écrasée
-1 piment vert (je n’en ai pas mis pour ma fille)
-2 càs d’huile d’olive (et un peu plus pour la cuisson des aubergines)
-le jus d’1 citron
-sel
-poivre
Faites torréfier les noix dans une poêle très chaude ou alors 10 min au four à 180°C. Laissez refroidir avant de les écraser dans un mortier. Mettez-les dans un bol et ajoutez les graines de grenade, la coriandre ciselée, l’ail écrasé, le piment haché, les 2 càs d’huile d’olive et le jus de citron. Assaisonnez de sel et poivre, mélangez bien à la cuillère et réservez.
Faites chauffer une poêle-grill. Coupez les aubergines en fines tranches (moins d’1 cm d’épaisseur) et huilez-les généreusement au pinceau. Faites-les griller sur les deux faces et réservez-les sur une assiette plate.
Garnissez-les avec un peu de farce aux noix, roulez-les et piquez-les avec des cure-dents. Servez-les à température ambiante, avec un peu de mélasse de grenade, pour l’apéritif par exemple.
Ouf j’ai eu peur une seconde j’ai vraiment cru que tu arrêtais le blog !
Ahah désolée pour la mini frayeur!
Ce plat est extraordinaire tout en étant simple à faire. J’ai vécu 6 mois en Géorgie durant mes études, et la cuisine géorgienne a été une vraie révélation. Je vous recommande aussi les incontournables Khinkali (les ravioles géorgiennes) ou le khatchapuri (un pain au fromage), le tout arrosé d’un verre de Saperavi ! (avec modération évidemment).
Et si vous habitez Paris, n’hésitez pas à découvrir la cuisine géorgienne, il y a plusieurs adresse donc le restaurant Colchide où je suis allé il y a un mois !
Bonne continuation pour ce blog.
Merci pour toutes ces infos gourmandes! Je vais rêver de khinkali ce soir!
J’ai tapé un peu au hasard aubergines dans la barre de recherche (pas franchement de saison mais overdose de poireaux depuis quelques semaines et confinement = petit craquage), or j’avais aussi acheté une grenade sans savoir qu’en faire, et des noix attendaient dans le placard…
bref, délicieuse recette!
En mode « flemme », j’ai fait cuire les aubergines au four puisqu’il était déjà chaud après la torréfaction des noix. C’était très bien aussi!
[…] découvert dans le livre Samarkand. Je vous avais déjà parlé de cet ouvrage ici avec les rouleaux d’aubergine aux noix & grenade et la kasik salatasi , deux recettes caucasiennes qui iraient à merveille d’ailleurs avec ce […]